Alors que le site d'ArcelorMittal de Gandrange a confirmé la semaine dernière la suppression de 575 emplois, le groupe vient d’annoncer qu’il allait créer néanmoins une centaine de postes sur le site. Montant total de l’investissement : 30 millions d’euros.

L’usine d’ArcelorMittal qui vient d’annoncer la suppression de 575 emplois à Gandrange, a également prévu de créer 124 emplois grâce à la mise en place d'un centre de services pour la construction, le développement d'un centre de traitement de la distribution des barres, un projet panneaux solaires et la construction d'une nouvelle installation de recherche dédiée aux câbles.

Pour cela, l’usine devrait investir 30 millions d’euros dont 6 millions seront consacrés au laminoir qui existe déjà.

De plus, cette restructuration prévoit de reclasser les salariés à Florange (Moselle) ou au Luxembourg. Après leur rencontre avec le chef de l’Etat lundi après-midi, les syndicats sont sortis quelque peu déçus. «C'est loin d'être inintéressant, mais c'est insuffisant. Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa promesse», a déclaré Edouard Martin (CFDT) avant d’ajouter : «les plus oubliés sont les sous-traitants et les intérimaires».

Lors de sa visite en février, le président avait souligné que «l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires» pour maintenir le site en activité.

A noter qu’ArcelorMittal a également tenu à relever qu’il allait poursuivre l’activité du haut fourneau sur son site de Florange (Moselle) au-delà de 2012 sous condition d’obtention des certificats d'émission de dioxyde de carbone.

Le géant de l’acier réfléchit également à de nombreuses possibilités d’extension de son activité (recherche, formation, innovation…) dont la construction de centrales au gaz naturel avec Poweo dans les vallées de l'Orne et de la Fensch, qui pourraient utiliser la combustion des gaz de haut-fourneaux.

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