Selon Bernard Bled, président de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (EPAD), «Toutes les tours ont été désamiantées» dans le quartier d'affaires de la Défense (Hauts-de-Seine), mais il reste 12.000 mètres carrés «d'amiante stabilisée» non dangereuse à traiter dans les sous-sols

«Au cours des dix dernières années, toutes les tours ont été désamiantées» à la Défense, et «en théorie, il ne reste pas d'amiante floquée friable (dangereuse pour la santé, ndlr) dans un immeuble de la Défense», a déclaré lundi M. Bled.

La Défense compte 2,8 millions de mètres carrés de bureaux, qui appartiennent à des particuliers ou des sociétés. L'EPAD est propriétaire et gestionnaire des espaces publics du quartier d'affaires, soit 40 hectares sur un total de 160 hectares. «Tous les parkings ont été désamiantés en 10 ans, soit 20.000 mètres carrés à 150 euros le mètre carré désamianté», a ajouté M. Bled.

Reste le quartier «Défense 6», situé place de la Coupole, au pied de la tour Areva. Les voies souterraines de livraison de ce quartier comptent encore 12.000 mètres carrés au total (deux niveaux de 6.000 mètres carrés) d'amiante floquée stabilisée au plafond. Selon le président de l'EPAD, «les travaux commenceront à l'automne, pour deux à trois ans et pour un coût d'environ trois millions d'euros. Il s'agit d'amiante niveau 2, stabilisée, qui ne présente pas de danger immédiat pour la santé».

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