Environ 30.000 ouvriers allemand du bâtiment ont cessé le travail lundi pour soutenir des revendications salariales, débutant une deuxième semaine de grève dure consécutive. Des négociations doivent toutefois reprendre.

Le mouvement de grève dure avait débuté lundi dernier après l'échec le 1er juin d'une médiation entre syndicat et patronat.

Le syndicat réclame une revalorisation annuelle de 4,5% pour les 850.000 salariés du secteur. Les employeurs offrent de leur côté 3% de hausse pour cette année et 2,1% pour l'année prochaine, en avançant comme principal argument les huit ans de récession ayant accablé le BTP allemand.

IG BAU continuait lundi de faire progressivement monter la pression, en augmentant de jour en jour le nombre de chantiers affectés. Près de 2.500 étaient concernés lundi.

Les partenaires sociaux s'opposent également sur la question du rattrapage des salaires dans l'est de l'Allemagne, toujours inférieurs à ceux de l'ouest, près de douze ans après la réunification du pays.

Cette grève dure dans le BTP intervient un mois après celle déclenchée dans la métallurgie.

Un autre mouvement de grève, là aussi sur la question des salaires, continue en parallèle d'affecter le secteur bancaire et de s'étendre progressivement à l'ensemble du pays.

Des débrayages et manifestations sont enfin prévus lundi dans le secteur des télécommunications.

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