Vendredi 9 novembre, le président de Démocratie Libérale s'est rendu à Batimat. Sans apporter de véritables propositions concrètes pour la profession, le candidat à la prochaine élection présidentielle a longuement insisté sur le " harcèlement textuel " dont, selon lui, la France est victime.

S'il est un message que l'on peut retenir du passage à Batimat d'Alain Madelin, président de Démocratie Libérale et candidat déclaré à l'élection présidentielle, ce n'est pas la pertinence de ses propositions pour la profession - dont on ne trouve aucune trace dans son programme ni sur son site officiel - mais bien sa volonté de lutter, de façon générale, contre toutes les formes de "harcèlement textuel" dont, selon lui, la France est victime.

En matière de logement, cela se traduit par une volonté de promouvoir l'accession à la propriété, ainsi que la mixité sociale. D'ailleurs, l'ancien maire de Redon se semble guère critique sur la politique de Marie-Noëlle Lienemann en ce domaine.

Le député européen est en revanche beaucoup plus acerbe sur le mouvement HLM. "De quel droit les organismes HLM sont-ils propriétaires de logements sociaux" indique-t-il en annonçant, non sans provocation "qu'il faut privatiser les organismes HLM".

Concernant l'aménagement du territoire, Alain Madelin a déploré les politiques successives des gouvernement qui consistaient à "taxer la mobilité". "Il y a une vraie révolution d'urbanisme à faire" a-t-il déclaré. "Nous avons le record des espaces vides et de la concentration urbaine, tout simplement car nous avons taxé la mobilité" insiste-t-il.

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