Selon la note de conjoncture du troisième trimestre publiée par Century 21, les attentats du 11 septembre et l'explosion de l'usine chimique AZF de Toulouse ont accentué le ralentissement du marché du logement amorcé au second semestre en raison de la chute de la Bourse.

"Depuis le second semestre, la baisse de la valeur des portefeuilles boursiers a provoqué un ralentissement du marché immobilier. De nombreuses ventes ont été retardées ou annulées à Paris et dans l'Est de la France (...)", indique Century 21 dans un communiqué

"Les récents événements aux Etats-Unis accentuent cette tendance", poursuit le communiqué en indiquant qu'une proportion - qui reste marginale - de transactions déjà engagées ne pourront se concrétiser, alors que certains segments du marché se bloquent, notamment celui des logements dont le prix se situe entre 1,5 et 3,5 millions de francs.

Concernant la catastrophe de Toulouse, le réseau de 695 agences immobilières explique qu'elle devrait avoir un impact plus marqué sur le comportement des acquéreurs, notamment sur les populations résidant près des centres industriels.
"Un ralentissement des demandes (d'achat de logements) dans les régions situées à proximité des pôles industriels est à prévoir dans les mois à venir", écrit Century 21 en précisant que le Sud-Ouest, la région parisienne et l'Est de la France sont les régions les plus touchées par ce phénomène.

Et les prix ? Pour Century 21, ils se sont stabilisés, y compris dans les villes qui ont connu une envolée des prix depuis deux à trois ans, telles que Paris ou Marseille, face au recul de la demande.

Reste que, "au-delà de quelques ajustements locaux, une baisse des prix n'est pas à prévoir à court terme".
Optimiste malgré tout, le réseau d'agence immobilière prévoit que, notamment grâce à des taux de crédit "psychologiquement bas", l'activité devrait reprendre au second semestre 2002, après un premier semestre d'attentisme.

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