Près de neuf Français sur dix sont satisfaits de vivre dans leur ville, selon un sondage TNS-Sofres commandé par l'Observatoire de la Ville, un groupe de réflexion sur les villes françaises, et son partenaire fondateur Bouygues Immobilier.
Létude TNS-Sofres* révèle que 91% des Français sont satisfaits de vivre dans la ville ou la commune dans laquelle ils habitent actuellement, dont 48% très satisfaits.
Plus généralement, les foyers les plus modestes sont plus souvent mécontents que les autres, 13% se déclarent pas très ou pas du tout satisfaits, pour 8% en moyenne. « Les employés sont moins nombreux que la moyenne des Français à sestimer satisfaits de leur lieu dhabitation, 14% exprimant une insatisfaction sur ce sujet », ajoute lenquête. Le sentiment est également plus partagé parmi les habitants des espaces ruraux isolés, 18% déclarant une insatisfaction, dont 10% ne sont pas du tout satisfaits.
Selon cette étude, près de neuf Français sur dix sont séduits par lhabitat individuel. En effet, 56% des personnes interrogées déclarent souhaiter vivre dans une « maison individuelle isolée », 20% dans une « maison individuelle dans un ensemble pavillonnaire » et 11% dans un « petit habitat individuel en ville ».
68% des personnes interrogées affirment vivre déjà dans un habitat individuel, dont 20% dans une « maison individuelle isolée », souligne le sondage.
Par ailleurs, un tiers des Français (33%) rêve d'habiter à la campagne et 21% en périphérie d'une ville. Quelque 36% affirment au contraire qu'ils choisiraient de vivre en ville dont 15% en centre-ville et 9% des personnes interrogées souhaitent habiter à environ une demie heure du centre-ville.
Ainsi, « les grands immeubles et les grands ensembles d'habitat collectif de tours et de barres sont perçus comme symboles de l'insécurité pour un tiers environ des personnes interrogées », indique le sondage.
Trois Français sur cinq (60%) pensent pour leur part que dans une dizaine dannées, les gens vivront « plutôt moins bien » qu'aujourd'hui dans les villes qui seront « plus peuplées » pour 73%, « plus anonymes » pour 68%, « plus dangereuses » pour 55% et « moins verte » pour 50% des personnes interrogées.
Selon l'Observatoire de la Ville, ces résultats sont « contradictoires avec les propositions des experts de la ville (architectes, urbanistes, élus) qui soutiennent des politiques de densification de la ville plutôt que d'étalement ».
« L'enjeu est donc bien de trouver les moyens de réconcilier le rêve des ménages, les préoccupations environnementales et économiques des collectivités et le besoin des acteurs économiques et des particuliers de s'adapter à la réalité du marché de l'immobilier », conclut l'Observatoire.
* Le sondage, réalisé du 10 au 12 janvier 2007 en face à face à domicile, portait sur un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas avec stratification géographique.
Plus généralement, les foyers les plus modestes sont plus souvent mécontents que les autres, 13% se déclarent pas très ou pas du tout satisfaits, pour 8% en moyenne. « Les employés sont moins nombreux que la moyenne des Français à sestimer satisfaits de leur lieu dhabitation, 14% exprimant une insatisfaction sur ce sujet », ajoute lenquête. Le sentiment est également plus partagé parmi les habitants des espaces ruraux isolés, 18% déclarant une insatisfaction, dont 10% ne sont pas du tout satisfaits.
Selon cette étude, près de neuf Français sur dix sont séduits par lhabitat individuel. En effet, 56% des personnes interrogées déclarent souhaiter vivre dans une « maison individuelle isolée », 20% dans une « maison individuelle dans un ensemble pavillonnaire » et 11% dans un « petit habitat individuel en ville ».
68% des personnes interrogées affirment vivre déjà dans un habitat individuel, dont 20% dans une « maison individuelle isolée », souligne le sondage.
Par ailleurs, un tiers des Français (33%) rêve d'habiter à la campagne et 21% en périphérie d'une ville. Quelque 36% affirment au contraire qu'ils choisiraient de vivre en ville dont 15% en centre-ville et 9% des personnes interrogées souhaitent habiter à environ une demie heure du centre-ville.
Ainsi, « les grands immeubles et les grands ensembles d'habitat collectif de tours et de barres sont perçus comme symboles de l'insécurité pour un tiers environ des personnes interrogées », indique le sondage.
Trois Français sur cinq (60%) pensent pour leur part que dans une dizaine dannées, les gens vivront « plutôt moins bien » qu'aujourd'hui dans les villes qui seront « plus peuplées » pour 73%, « plus anonymes » pour 68%, « plus dangereuses » pour 55% et « moins verte » pour 50% des personnes interrogées.
Selon l'Observatoire de la Ville, ces résultats sont « contradictoires avec les propositions des experts de la ville (architectes, urbanistes, élus) qui soutiennent des politiques de densification de la ville plutôt que d'étalement ».
« L'enjeu est donc bien de trouver les moyens de réconcilier le rêve des ménages, les préoccupations environnementales et économiques des collectivités et le besoin des acteurs économiques et des particuliers de s'adapter à la réalité du marché de l'immobilier », conclut l'Observatoire.
* Le sondage, réalisé du 10 au 12 janvier 2007 en face à face à domicile, portait sur un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas avec stratification géographique.