L’Afex, association des Architectes Français à l’Export, vient de sortir un guide «Construire au Moyen Orient». L’occasion de faire le point sur les grands projets à venir dans la région, et plus largement sur l’architecture à l’international.
Batiactu : Pouvez-vous nous dresser un panorama des régions du monde les plus dynamiques en matière d’architecture ?
Thomas Richez : Les pays du Golfe sont en plein boom. Cela fait moins de 20 ans que l’Arabie Saoudite, Dubaï ou encore Bahreïn se mettent à construire. Ils ont un véritable potentiel notamment grâce à d’énormes ressources et une forte croissance économique. De plus, ces pays ne possèdent aucune structure d’architectes locaux, ce qui représente une réelle opportunité pour les architectes étrangers. Après avoir développé des projets gigantesques, donnant naissance à de véritables «Manhattan», les pays du golfe s’intéressent aux conceptions à «l’européenne» c'est-à-dire qu’ils recherchent une architecture dans un scénario de ville avec des zones piétonnes, des espaces circulables, une continuité, une unification…
Autre pays en pleine expansion, la Chine qui fourmille de grues et de grands travaux. On trouve également la Russie où un potentiel s’offre à nous car il y a moins d’architectes locaux et une culture professionnelle peu active.
Batiactu : Pour en venir au Moyen Orient, quels sont les grands projets à venir ?
T.R : La Tour de bureaux à Doha au Qatar réalisé par Jean Nouvel et qui devrait être livrée en 2007. La Mosquée du roi Abdallah à la Mecque, un projet qui est à l’étude ou encore le viaduc du métro aérien de Dubaï aux Emirats Arabes Unis, prévu pour 2008.
Batiactu : L’Afex va fêter ses 10 ans à la fin de l’année, quels sont vos objectifs ? Votre bilan ?
T.R : Notre objectif est de contribuer au développement des cabinets d’architectes français dans le monde. Notre association sert aussi à échanger et partager notre expérience sur les méthodes et les solutions afin de mieux armer les français dans leur développement à l’export.
En ce qui concerne notre bilan, l’Afex se porte plutôt bien. En 8 ans, nous sommes passés de 114 à 149 membres. Nos principales actions se sont portées sur l’organisation de colloques à l’étranger, des expositions ou encore la parution de guides. Enfin, nous avons en projet de mettre en place une formation à l’export destinée à tous ceux qui sont tentés par l’aventure à l’international.
Thomas Richez : Les pays du Golfe sont en plein boom. Cela fait moins de 20 ans que l’Arabie Saoudite, Dubaï ou encore Bahreïn se mettent à construire. Ils ont un véritable potentiel notamment grâce à d’énormes ressources et une forte croissance économique. De plus, ces pays ne possèdent aucune structure d’architectes locaux, ce qui représente une réelle opportunité pour les architectes étrangers. Après avoir développé des projets gigantesques, donnant naissance à de véritables «Manhattan», les pays du golfe s’intéressent aux conceptions à «l’européenne» c'est-à-dire qu’ils recherchent une architecture dans un scénario de ville avec des zones piétonnes, des espaces circulables, une continuité, une unification…
Autre pays en pleine expansion, la Chine qui fourmille de grues et de grands travaux. On trouve également la Russie où un potentiel s’offre à nous car il y a moins d’architectes locaux et une culture professionnelle peu active.
Batiactu : Pour en venir au Moyen Orient, quels sont les grands projets à venir ?
T.R : La Tour de bureaux à Doha au Qatar réalisé par Jean Nouvel et qui devrait être livrée en 2007. La Mosquée du roi Abdallah à la Mecque, un projet qui est à l’étude ou encore le viaduc du métro aérien de Dubaï aux Emirats Arabes Unis, prévu pour 2008.
Batiactu : L’Afex va fêter ses 10 ans à la fin de l’année, quels sont vos objectifs ? Votre bilan ?
T.R : Notre objectif est de contribuer au développement des cabinets d’architectes français dans le monde. Notre association sert aussi à échanger et partager notre expérience sur les méthodes et les solutions afin de mieux armer les français dans leur développement à l’export.
En ce qui concerne notre bilan, l’Afex se porte plutôt bien. En 8 ans, nous sommes passés de 114 à 149 membres. Nos principales actions se sont portées sur l’organisation de colloques à l’étranger, des expositions ou encore la parution de guides. Enfin, nous avons en projet de mettre en place une formation à l’export destinée à tous ceux qui sont tentés par l’aventure à l’international.
Le guide «Construire au Moyen Orient»
Après Construire en Chine, l’Afex publie un nouveau guide Construire au Moyen Orient. Ce guide mode d’emploi s’adresse à tous les professionnels de la maîtrise d’œuvre. Il propose des pistes d’actions et des informations pratiques pour ceux qui seraient intéressés par l’aventure au Moyen Orient.
Il présente les différents pays de cette région ainsi que leur contexte politique et économique. Il met aussi en avant les lieux et les réseaux de pouvoir mais aussi le marché d’urbanisme, la maîtrise d’ouvrage locale …
Construire au Moyen Orient, co-édition Afex-Ubifrance. 145 pages, prix : 23 euros.
Après Construire en Chine, l’Afex publie un nouveau guide Construire au Moyen Orient. Ce guide mode d’emploi s’adresse à tous les professionnels de la maîtrise d’œuvre. Il propose des pistes d’actions et des informations pratiques pour ceux qui seraient intéressés par l’aventure au Moyen Orient.
Il présente les différents pays de cette région ainsi que leur contexte politique et économique. Il met aussi en avant les lieux et les réseaux de pouvoir mais aussi le marché d’urbanisme, la maîtrise d’ouvrage locale …
Construire au Moyen Orient, co-édition Afex-Ubifrance. 145 pages, prix : 23 euros.
