CONJONCTURE. En dépit des répercussions de la crise sanitaire et du conflit russo-ukrainien, l'activité du bâtiment a tenu bon en 2022. Le neuf a limité la casse et l'amélioration-entretien est restée dans le vert, malgré une progression décevante. Si les entreprises ont aujourd'hui plus de six mois de carnets de commandes devant elles, l'incertitude règne néanmoins pour l'année 2023.


Le bâtiment aura tenu le coup en 2022. Les répercussions de la pandémie de Covid, qui ont durablement malmené les chaînes mondiales d'approvisionnement, et celles du conflit russo-ukrainien, qui ont participé à l'inflation des matériaux et des énergies, n'ont pas empêché l'activité du secteur de maintenir le cap.

 

 

Lors de son dernier point conjoncturel de l'année, la Fédération française du bâtiment (FFB) a mis en avant la hausse de 3,1% des permis de construire dans le logement neuf, un chiffre toutefois contre-balancé par l'envolée de 11,7% dans le collectif mais aussi par le recul de 7,1% dans l'individuel. L'organisation table ainsi sur une baisse de 1,9% des logements commencés en 2022, qui atteindraient 394.000 unités.

 

Année en demi-teinte

 

Si la première moitié de l'année a surfé sur la dynamique de 2021 et les anticipations de l'entrée en vigueur de la Réglementation environnementale 2020, la seconde a souffert de la dégradation du contexte économique général. Les résultats sont donc en demi-teinte : la production en volume des entreprises augmente de 5,1% sur l'année, le non résidentiel neuf est sorti de son marasme en affichant des surfaces autorisées et commencées respectivement en hausse de 6,2% et de 4,9
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