Cette aide financière de lEtat annoncé, mercredi 5 mai, par le ministre de la Santé et de la Protection sociale Philippe Douste Blazy servira pour équiper d'au moins une pièce rafraîchie les établissements accueillant des personnes âgées.
Le plan canicule, qui crée quatre niveaux d'alerte, prévoit une série de mesure pour éviter que se reproduise un drame comme celui de lété dernier, qui avait fait 15.000 morts en France.
Parmi ces mesures, Philippe Douste-Blazy a annoncé des aides de l'Etat "de plus de 20 millions d'euros" pour instituer au moins une pièce rafraîchie dans les établissements accueillant des personnes âgées. Cette subvention "est destinée aux établissements habilités à l'aide sociale ainsi qu'aux logements-foyers. Elle concerne tous les établissements qui se sont équipés ou s'équiperont entre le 1er septembre 2003 et le 31 juillet 2004". Le Gouvernement sengage donc à "financer à hauteur de 40% lachat dappareils rafraîchissants afin de créer une pièce dans laquelle la température nexcédera pas 25° C quelque soit la chaleur extérieure". L'aide de l'Etat sera toutefois plafonnée "à 15.000 euros par tranche de 80 places par établissement".
Réunis par le ministre, les fabricants et installateurs d'appareils rafraîchissants "se sont engagés à livrer en priorité toutes les commandes identifiées par le label «ministère de la Santé»", souligne une synthèse du plan présentée par le ministère.
Pour sassurer que ce dispositif exceptionnel soit suffisant, le ministre a demandé aux professionnels de lui fournir un état des stocks disponibles région par région quil communiquera mois par mois.
Pour les directeurs de maisons de retraite, cette décision semble toutefois difficilement applicable, notamment en raison de délais dinstallation trop long. "Au premier juin je peux malheureusement vous assurer que pas même 1% des maisons de retraite seront équipées" prophétise Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa).
Pour Hubert Falco, secrétaire d'Etat aux Personnes âgées largument invoqué le délai dinstallation ne tient pas. "Il faut trois jours pour aménager une pièce" indiquetil. "Ces pièces rafraîchies coûtent 15.000 euros chacune soit une somme sous le seuil de l'appel d'offres."
Parmi ces mesures, Philippe Douste-Blazy a annoncé des aides de l'Etat "de plus de 20 millions d'euros" pour instituer au moins une pièce rafraîchie dans les établissements accueillant des personnes âgées. Cette subvention "est destinée aux établissements habilités à l'aide sociale ainsi qu'aux logements-foyers. Elle concerne tous les établissements qui se sont équipés ou s'équiperont entre le 1er septembre 2003 et le 31 juillet 2004". Le Gouvernement sengage donc à "financer à hauteur de 40% lachat dappareils rafraîchissants afin de créer une pièce dans laquelle la température nexcédera pas 25° C quelque soit la chaleur extérieure". L'aide de l'Etat sera toutefois plafonnée "à 15.000 euros par tranche de 80 places par établissement".
Réunis par le ministre, les fabricants et installateurs d'appareils rafraîchissants "se sont engagés à livrer en priorité toutes les commandes identifiées par le label «ministère de la Santé»", souligne une synthèse du plan présentée par le ministère.
Pour sassurer que ce dispositif exceptionnel soit suffisant, le ministre a demandé aux professionnels de lui fournir un état des stocks disponibles région par région quil communiquera mois par mois.
Pour les directeurs de maisons de retraite, cette décision semble toutefois difficilement applicable, notamment en raison de délais dinstallation trop long. "Au premier juin je peux malheureusement vous assurer que pas même 1% des maisons de retraite seront équipées" prophétise Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa).
Pour Hubert Falco, secrétaire d'Etat aux Personnes âgées largument invoqué le délai dinstallation ne tient pas. "Il faut trois jours pour aménager une pièce" indiquetil. "Ces pièces rafraîchies coûtent 15.000 euros chacune soit une somme sous le seuil de l'appel d'offres."