Les prévisions nettes d'emploi demeurent stables dans le secteur de la construction pour le 4e trimestre 2008, indique le dernier baromètre Manpower. Toutefois, il reste en baisse par rapport au 4e trimestre de l'année précédente. Analyse.

Selon le récent baromètre Manpower publié ces jours-ci, le solde net d'emploi dans le secteur de la construction en France s'établit à +1% pour la période allant d'octobre à décembre 2008.

Cette stabilité s'explique par le fait que, dans le secteur de la construction, 9% des employeurs interrogés anticipent une augmentation de leurs effectifs au cours du prochain trimestre, contre 6% qui pensent devoir réduire leurs effectifs. Enfin, ils sont 81% à estimer que leurs effectifs vont rester identiques. Ainsi, l'on obtient un «prudent» +1% pour le 4e trimestre, en léger repli par rapport au 3e trimestre (+2%), mais en réelle baisse en comparaison annuelle (+5%).

7 secteurs sur 10 en positif

D'autre part, le solde net d'emploi est positif dans 7 secteurs étudiés en France. Ainsi, pour le troisième trimestre consécutif, les secteurs de la production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau (+9%) et des activités financières, de l'immobilier et des services (+9%) affichent des perspectives plutôt optimistes. Le premier marque une légère baisse d'1 point à comparaison annuelle (+10%). Tandis que le deuxième secteur enregistre une hausse de 2 points en comparaison trimestrielle (+7%) et de 3 points par rapport au 4e trimestre de 2007 (+6%).

En bref, l'hôtellerie et la restauration (+5%) gagnent 3 points par rapport au 3e trimestre 2008 (+2%), mais perdent 2 points par rapport au 4e trimestre de l'année passée (+7%). Le secteur des industries extractives prévoit une progression modérée de ses effectifs, à +4%. Enfin, le secteur du transport et de la logistique affiche un solde net négatif - le second pour ce 4e trimestre avec le secteur du commerce - en recul de 5 points par rapport au trimestre précédent (+2%) et représente une baisse de 9 points à comparaison annuelle (+6%). Il s'agit de la plus forte baisse tant en comparaison trimestrielle qu'annuelle, tous secteurs confondus.

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