Anciens moteurs industriels de la région havraise, les ateliers Louis Richard ont été restaurés grâce au soutien de la Fondation du patrimoine. Le nouvel édifice, dont la couverture et les menuiseries extérieures ont été rénovées, accueille désormais l'association French Lines, chargée de la protection du patrimoine des compagnies maritimes françaises
Au Havre, un monument du paysage industriel local vient d'être restauré, les ateliers Louis Richard. Dans la région havraise, le bâtiment est connu pour avoir accueilli entre les deux guerres mondiales des usines de fabrication destinées au développement des moyens de transport de l'époque.
Rénové entre mars et août 2014, l'édifice a pu retrouver sa fière allure d'antan grâce à la réhabilitation de son aile nord : réfection totale de la couverture du bâtiment et restauration des menuiseries extérieures, mise en conformité électrique et revêtements des sols, plomberie et étanchéité.
Rénové entre mars et août 2014, l'édifice a pu retrouver sa fière allure d'antan grâce à la réhabilitation de son aile nord : réfection totale de la couverture du bâtiment et restauration des menuiseries extérieures, mise en conformité électrique et revêtements des sols, plomberie et étanchéité.
Le nouvel aménagement intérieur permet d'héberger aujourd'hui l'association French Lines, chargée de la valorisation du patrimoine des compagnies maritimes françaises. L'association bénéficie de l'espace rénové pour intégrer les quelque 80.000 images, 600 films et affiches, 300 maquettes de bateau et 25.000 pièces d'art de la table qui composent sa collection.
Le projet a bénéficié du soutien de la Fondation d'entreprise Total et de la Fondation du patrimoine qui ont financé la restauration à hauteur de 150.000 euros. Depuis 2006, les deux acteurs se sont engagés sur plus de 150 projets autour du patrimoine industriel, artisanal ou culturel.
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Le nouveau siège de l'association French Line se situe dans un bâtiment chargé d'histoire. Les premiers rugissements des ateliers de la rue du même nom ont résonné en 1896. L'ingénieur Heilman décide de lancer une usine chargée de fabriquer une locomotive thermoélectrique appelée "La Fusée". Rachetée en 1898 par la société américaine Westinghouse, spécialisée en matériaux électriques, puis en 1920 par la Compagnie électromécanique, elle devient un des plus importants sites industriels du Havre de l'entre-deux-guerres. L'usine se concentre alors sur la fabrication de moteurs pour avions, locomotives et tramways. Depuis les années 60, le site a été reconverti en entrepôts et ateliers pour la ville du Havre.