Sur le deuxième trimestre 2004, cet indice publié par l’Insee enregistre une forte augmentation, essentiellement en raison des hausses du prix des matières premières.

L'indice du coût de la construction (ICC), qui sert de référence lors de la révision des loyers, a progressé en France de 3,85% au deuxième trimestre 2004 en "moyenne associée" (moyenne des quatre derniers trimestres dont celui-ci), a annoncé l'INSEE vendredi.
La moyenne associée utilisée dans la révision des loyers s'établit à 1.227,25, soit +3,85% au-dessus de la valeur correspondante du deuxième trimestre de 2003, selon le communiqué.

En données brutes, c'est-à-dire sans calcul de moyenne, l'indice du coût de la construction s'élève à 1.267 au deuxième trimestre 2004, soit une hausse de 5,4% au dessus du niveau atteint un an auparavant, a précisé l'institut.
"Dans un contexte d'activité soutenue dans la construction neuve, cette forte augmentation résulte notamment des hausses des prix des matières premières", explique l'INSEE.

Depuis 1995, ce n'est pas directement l'indice d'un trimestre qui est pris en compte pour la révision d'un loyer d'habitation mais la moyenne de l'indice de ce trimestre et des trois précédents.

Rappelons que l'ICC, qui concerne les bâtiments neufs à usage principal d'habitation non communautaire, permet de fixer le plafond des augmentations annuelles de loyers que peuvent exiger les propriétaires de leurs locataires en cours de bail (hors travaux d'amélioration de l'habitat).

Le principe du calcul consiste, pour chaque opération de construction, à en rapporter le prix de marché à un prix fictif obtenu en valorisant chaque élément de la construction par son prix à une date de référence.
Le calcul est effectué chaque trimestre à partir d'un échantillon représentatif retraçant l'évolution des prix de quelque 6.000 logements neufs.

actionclactionfp