Dans les travaux publics, malgré un début d'année freiné par les intempéries, les perspectives pour 2017 sont positives. Pour preuve, en janvier, les carnets de commandes atteignaient 6,3 mois d'activité.

En termes d'activité économique, le début d'année, dans le secteur des travaux publics, a été fortement perturbé par les intempéries. Cela dit, les perspectives pour l'année présente sont encourageantes. Voici, en résumé, ce que l'on peut lire dans le dernier bulletin de conjoncture de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).

 

Le document confirme tout d'abord que 2016 restera probablement dans les annales comme étant le millésime marquant la fin de la crise économique, débutée en 2008. "Malgré un quatrième trimestre un peu moins dynamique que les précédents, l'activité a été meilleure que prévue en 2016 avec une hausse de +3,5%", affirment les auteurs de la FNTP. Le niveau d'activité reste toutefois 11% en dessous du niveau d'avant la crise, et le secteur a perdu 1.800 ouvriers permanents par rapport à décembre 2016.

 

Autre signe positif : la diminution du nombre d'entreprises défaillantes sur la période (-21% par rapport à 2015, avec 191 entités 'seulement').

 

Janvier 2017, mois gâché par les intempéries

 

L'année 2017 se présente sous de bonnes augures. Les TP viennent pourtant de boucler un mois de janvier très médiocre en termes d'activité, du fait de la météo peu clémente : -10,4% par rapport à janvier 2016. "Preuve des conséquences du climat sur l'activité, les heures chômées au titre du 'chômage intempéries' sont supérieures en janvier 2017 de +63% à la moyenne constatée sur la période 2000-2017 en janvier et sont douze fois plus élevées qu'en décembre", peut-on lire dans la note de la FNTP.

 

Pour autant, il y a de quoi rester optimiste en ce qui concerne la performance des TP en 2017. En effet, les entrepreneurs du secteur sentent un progrès de l'activité au premier trimestre. Les carnets de commandes atteignent 6,3 mois, contre 5,4 en moyenne de longue période. Un niveau élevé, porté principalement par les travaux du Grand Paris et le plan de relance autoroutier.

 

Les experts de la FNTP espèrent, enfin, que le prochain président de la République fera de la relance de l'investissement dans les infrastructures l'une de ses priorités. De cela dépendra la tenue de l'activité dans le secteur à moyen terme.

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