La filiale de Suez spécialisée dans la construction et la maintenance d'installations électriques semble intéresser les deux majors français qui auraient remis des "offres indicatives" le 12 mai dernier.

"Dans le cadre du processus de vente orchestré par CAI (NDLR : Crédit Agricole Indosuez) les candidats à la reprise de Fabricom, filiale de Tractebel, spécialisée dans la construction et la maintenance d'installations électriques et mécaniques, ont remis leur offres indicatives le 12 mai dernier", indique le quotidien Les Echos dans son édition de lundi. Cette cession pourrait s'inscrire dans le cadre du plan d'action 2003-2004 annoncé début janvier par Suez et visant notamment à réduire d'un tiers la dette du groupe français.

Fabricom - qui représente un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros -est présent en Belgique et au Pays-Bas, mais également en France et Grande Bretagne. Ce géant, relativement peu connu du grand public, emploie près de 40.000 personnes dans le monde dans des secteurs aussi divers que l'électricité et le gaz, mais également des services en matière d'engineering, de communication, d'installations techniques et de gestion des déchets.

Selon le quotidien Les Echos, qui cite des sources concordantes, "deux groupes de BTP français, Vinci et Bouygues, ont marqué leur intérêt". "Les acheteurs ont été priés de donner des indications de prix sur les différents actifs constituant Fabricom, une méthode ouvrant la voie à une vente en bloc ou par appartements", écrit le quotidien.

Pour Vinci, numéro un français du secteur avec sa filiale Vinci Energie (ex-GTIE), cette acquisition lui permettrait de prendre une place de choix au Benélux. Pour Bouygues, les Echos précisent que le major ne serait intéressé "que par les activités françaises de Fabricom, voisines de sa filiale ETDE ".
Pour l'heure, ces informations restent au conditionnel, ni Vinci, ni Bouygues n'ayant accepté de confirmer ces informations.

Toujours selon les Echos, plusieurs fonds d'investissements ont marqué leur intérêt pour Fabricom. Parmi eux, on trouve PAI, le premier actionnaire d'un autre major du BTP, Eiffage.

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