La ville de Bialystok située au nord-est de la Pologne a rompu un contrat de 39,4 millions d'euros avec le français Eiffage pour la construction d'un stade, invoquant des retards importants.

La municipalité de Bialystok, la ville jumelle de Dijon, reproche à Eiffage d'avoir pris un retard inadéquat avec les perspectives d'avenir de leur stade aux envergures européennes. En effet, «uniquement 31% des travaux prévus lors de la première étape du chantier, ce qui signifie un retard d'au moins six mois» ont été réalisés par rapport aux délais annoncés, alors que la construction du stade devait être achevée le 25 mai 2012. De plus, la ville a exigé que le groupe français lui transmette le chantier dans un délai d'un mois et lui a demandé de verser une pénalité de 10% de la valeur du contrat soit 3,96 millions d'euros. Eiffage, de son côté, conteste la décision de Bialystok et souligne que les retards dans les travaux sont dus à une mauvaise préparation du chantier par la ville et à des erreurs dans la documentation technique qui lui a été transmise. «La résiliation du contrat sur la construction du stade de football à Bialystok est nulle et non avenue faute de bases légales», a souligné le groupe dans un communiqué.

 

Le stade pour 22.500 spectateurs, avec l'ensemble des gradins protégés par un toit, doit servir principalement au club local de Première division du Championnat de Pologne de football, le Jagiellonia Bialystok qui a terminé quatrième la saison dernière. De plus, la Pologne et l'Ukraine vont accueillir l'an prochain l'Euro-2012 de football.

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