"Nous avions déjà fait d'autres chantiers avec le béton mousse, notamment pour des chapes allégées sur des planchers : il se met en place comme une chape liquide. La seule contrainte du chantier des Mées était d'intervenir vite", relate Bernard Mostacchi. En effet, l'endroit était peu accessible, ne communiquant avec les axes de circulation que par une petite rue étroite. En une grosse demi-journée de travail, 25 rotations de camion toupie ont suffi à combler le fond du bassin. C'est l'entreprise Cosepi France qui s'est chargée de cette opération.

 

"C'est une solution avantageuse, qui présente moins de contrainte que les billes de polystyrène. Ces dernières ont tendance à remonter. De plus, le nombre de personnes impliquées est réduit : seulement deux contre au moins quatre s'il avait fallu manipuler les sacs de billes. Il doit même être possible de faire du béton mousse seul, avec l'aide d'un automate", fait valoir le responsable du béton pour Perrasso. La solution peut s'avérer pertinente dans le cadre de rénovations, pour obtenir des planchers légers, ou une isolation thermique grâce à la faible densité du matériau.

 

Mode d'action de l'agent moussant :

 

Sika Betomouss
Sika Betomouss © Sika

L'additif liquide peut être placé dans la toupie ou dans le béton frais. Entre 150 et 230 grammes sont nécessaires pour obtenir 100 litres de mousse. En fonction du dosage, il est possible d'obtenir des bétons ultra-légers (entre 400 et 1.500 kg/m3) pour du ravoirage ou des bétons légers (1.500-1.800 kg/m3). La solution est compatible avec la RT2012 et n'entraîne aucune pollution additionnelle en centrale ou sur le chantier, contrairement aux billes de polystyrène.

 

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