AVANT-APRES. Apporter plus de luminosité et fluidifier la circulation, telles étaient les exigences d'une famille domiciliée à Nantes. Pour les satisfaire, l'architecte Sébastien Gélot a préconisé le décloisonnement des espaces et l'installation d'une gigantesque verrière sur la façade arrière. Des solutions qui ont rendu le logement résolument plus fonctionnel. Retour sur le projet.

Une maison nantaise dans le plus pur style bourgeois. C'est exactement ce que recherchait un couple nantais, aujourd'hui propriétaire du logement. Seulement, le défaut inhérent de ce style d'habitat est le cloisonnement : les espaces sont grands mais cloisonnés en plusieurs parties, ce qui engendre de toutes petites pièces.

 

Une disposition qui ne correspondait pas au mode de vie de la famille. Le couple a donc décidé de réorganiser son logement mais tout en gardant ce fameux style bourgeois auquel il tenait tant. Un chantier d'une telle ampleur nécessitait forcément la supervision de professionnels. "C'est pour cette raison que les propriétaires ont fait appel à nous", nous explique Sébastien Gélot, architecte pour SoléCité.

 

Une maison de style mais inadaptée à son époque
"Lorsque nous sommes venus visiter le logement, l'espace était assez sombre et les fenêtres comme les pièces étaient vraiment petites", raconte l'architecte. Par ailleurs, la maison disposait d'un jardin non-aménagé, d'une petite véranda et d'un garage.

 

Le rez-de-chaussée n'était pas vraiment organisé et mêlait sans raison, la cuisine, avec une salle de bains, une chambre et le salon. Les autres chambres se trouvaient à l'étage.

 

La véranda, quant à elle, était de surface assez réduite et donnait sur un jardin "jungle" : arbustes non taillés depuis plusieurs années, mauvaises herbes à taille humaine et même des plantes grimpant le long de la façade. "Nous avons ouvert le plancher, fait une surélévation complète du garage, ouvert la façade pour installer une véritable verrière et enfin créé un solarium. Cumulés, les études et les travaux ont duré plus de dix mois, mais c'était nécessaire", juge Sébastien Gélot.

 


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