L'entreprise spécialisée dans la fabrication d'appareils de chauffage confirme la suppression de 90 postes.

Avec un chiffre d'affaires régulièrement en baisse et des pertes cumulées de 83 millions de francs depuis 1996, " nous ne sommes plus rentables pour le groupe " déclare le Jean-Louis Postal, secrétaire du comité d'entreprise. " Ca fait dix ans que nous cumulons les pertes " reprend celui-ci. Sur les 310 emplois basés à Charleville-Mézières, 90 sont actuellement en péril. La direction a en effet confirmé mercredi 15 mai la crainte des employés en annonçant le lancement du plan social. Au cours des 5 dernières années, les effectifs ont déjà connu une réduction mais ce qui fait peur aujourd'hui " c'est l'ampleur " des licenciements. Presque un emploi sur trois est touché.
Ce plan social intervient une semaine après l'annonce de la cessation par la Société du Louvre de la quasi-totalité de sa participation au sein de Deville. La société du Louvre vise en effet à recentrer son activité sur l'hôtellerie et les industries de luxe. Quant à la cotation de Deville au second marché de la Bourse, elle reste actuellement suspendue.

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