PRÉVENTION. La profession des diagnostiqueurs immobiliers a décidé de rédiger un guide spécifique pour pouvoir continuer son activité sans participer à étendre l'épidémie de covid-19.

"Aucune finalisation de transactions ne saurait être bloquée par la défaillance d'un maillon" : c'est notamment portée par cette volonté que la filière du diagnostic immobilier, sous l'égide de la chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim, a décidé de reprendre son activité en produisant son propre guide de bonnes pratiques. Il prévoit notamment que lors d'interventions chez des particuliers, dont le logement est vide depuis 48 heures, "toute présence de personne en dehors du diagnostiqueur est prohibée". Ce document a été validé par l'OPPBTP.

 

Les acteurs ont également pris cette décision compte-tenu de l'importance de leur activité dans le marché immobilier. "La profession a entendu les appels des bailleurs sociaux et des notaires, des agents immobiliers", explique un communiqué de presse d'avril 2020. Les tâches sont multiples : diagnostics préalables à une location, repérages amiante avant travaux, mesures d'empoussièrement...

 

Enfin, les acteurs en appellent au soutien de l'État, particulièrement via le chômage partiel si besoin est. "En l'absence de chiffre d'affaires, et si la période de confinement dure en mai, voire au-delà, nous aurons des destructions d'emplois, des fermetures de cabinets dans les structures qui n'ont pas un niveau de fonds propre suffisant", assurent-ils. De 10 à 20% des 4.800 entreprises seraient menacées.

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