Après le succès des deux premières éditions, la Fédération Française du bâtiment (FFB) réédite la manifestation «un jeune, un jour, une entreprise» mardi 27 mars. Cette opération a pour objectif de faire découvrir le secteur du bâtiment aux jeunes. Interview du président de la FFB, Christian Baffy.
L’opération «un jeune, un jour, une entreprise» qui se déroule mardi est un événement organisé par la FFB pour montrer la réalité des métiers du bâtiment aux jeunes.
Ainsi, un chef d’entreprise reçoit pendant une journée entière un collégien, un lycéen ou encore un étudiant. Avec cette année, une nouveauté puisque les professeurs, les conseillers d’orientation et les chefs d’établissement sont conviés pour mieux comprendre la vie des entreprises. Durant la journée, ils vont être au contact des fournisseurs, des clients, des salariés fiers d’être des bâtisseurs. Ils pourront également se rendre sur des chantiers et dialoguer avec les acteurs du bâtiment. A travers leurs rencontres, les invités vont appréhender la réalité des emplois, des relations et des responsabilités exercées dans les entreprises de bâtiment pour acquérir leur propre vision de la profession.
Au total, plus de 4.000 personnes sont attendus lors de cette journée.
Pour rappel, il existe dans le bâtiment plus de 100 diplômes et plus de 100 titres professionnels, 40 spécialisations dans les filières professionnelles et technologiques proposés à partir de la 3ème.
Ainsi, un chef d’entreprise reçoit pendant une journée entière un collégien, un lycéen ou encore un étudiant. Avec cette année, une nouveauté puisque les professeurs, les conseillers d’orientation et les chefs d’établissement sont conviés pour mieux comprendre la vie des entreprises. Durant la journée, ils vont être au contact des fournisseurs, des clients, des salariés fiers d’être des bâtisseurs. Ils pourront également se rendre sur des chantiers et dialoguer avec les acteurs du bâtiment. A travers leurs rencontres, les invités vont appréhender la réalité des emplois, des relations et des responsabilités exercées dans les entreprises de bâtiment pour acquérir leur propre vision de la profession.
Au total, plus de 4.000 personnes sont attendus lors de cette journée.
Pour rappel, il existe dans le bâtiment plus de 100 diplômes et plus de 100 titres professionnels, 40 spécialisations dans les filières professionnelles et technologiques proposés à partir de la 3ème.
3 questions à Christian Baffy, président de la FFB
Batiactu : Pourquoi avoir créé l’opération «un jeune, un jour, une entreprise» ?
Christian Baffy : l’image du secteur doit être améliorée. De plus, nous avons besoin des meilleurs pour suivre les évolutions techniques et technologiques. Cette année, nous espérons susciter des vocations. Aujourd’hui grâce à ce genre d’opération, de nombreux jeunes se dirigent vers notre secteur par choix alors qu’avant ils nous rejoignaient par obligation.
Batiactu : Quel bilan tirez-vous des deux éditions précédentes ?
C. B : Nous avons accueilli 6.500 jeunes en 2005 et 2006. Cette année encore, nous attendons plus de 4.000 jeunes, professeurs et conseillers d’orientation et 4.000 entreprises vont les guider. Depuis 3 ans, nous avons une augmentation du nombre de jeunes en apprentissage de 7% par an. En 2004, 70.000 jeunes étaient en CFA (centre de formation des apprentis). A la rentrée 2006, ils étaient 87.000.
Batiactu : Quelles autres actions de séduction menez-vous auprès des jeunes ?
C. B : Cela fait trois ans que nous proposons Les Coulisses du Bâtiment. Ce sont des professionnels qui ouvrent les portes de leurs chantiers pour partager et faire découvrir aux jeunes et au grand public leur métier : évolution de carrière, condition d’exercice… l’année dernière, nous avons accueilli 120.000 visiteurs.
Batiactu : Pourquoi avoir créé l’opération «un jeune, un jour, une entreprise» ?
Christian Baffy : l’image du secteur doit être améliorée. De plus, nous avons besoin des meilleurs pour suivre les évolutions techniques et technologiques. Cette année, nous espérons susciter des vocations. Aujourd’hui grâce à ce genre d’opération, de nombreux jeunes se dirigent vers notre secteur par choix alors qu’avant ils nous rejoignaient par obligation.
Batiactu : Quel bilan tirez-vous des deux éditions précédentes ?
C. B : Nous avons accueilli 6.500 jeunes en 2005 et 2006. Cette année encore, nous attendons plus de 4.000 jeunes, professeurs et conseillers d’orientation et 4.000 entreprises vont les guider. Depuis 3 ans, nous avons une augmentation du nombre de jeunes en apprentissage de 7% par an. En 2004, 70.000 jeunes étaient en CFA (centre de formation des apprentis). A la rentrée 2006, ils étaient 87.000.
Batiactu : Quelles autres actions de séduction menez-vous auprès des jeunes ?
C. B : Cela fait trois ans que nous proposons Les Coulisses du Bâtiment. Ce sont des professionnels qui ouvrent les portes de leurs chantiers pour partager et faire découvrir aux jeunes et au grand public leur métier : évolution de carrière, condition d’exercice… l’année dernière, nous avons accueilli 120.000 visiteurs.
Quelques chiffres
En 2005, le bâtiment a recruté 100.000 personnes dont 60.000 correspondent aux besoins annuels en régime de croisière, 15.000 pour pallier les départs en retraite des salariés ayant commencé à travaillé à 14, 15 et 16 ans et 25.000 emplois ont été crées.
Au total, plus de 420.000 nouveaux emplois sont attendus d’ici 2010.
En 2005, le bâtiment a recruté 100.000 personnes dont 60.000 correspondent aux besoins annuels en régime de croisière, 15.000 pour pallier les départs en retraite des salariés ayant commencé à travaillé à 14, 15 et 16 ans et 25.000 emplois ont été crées.
Au total, plus de 420.000 nouveaux emplois sont attendus d’ici 2010.
