Un Groupement d'intérêt économique (GIE) devrait prochainement voir le jour suite à la relance du projet du troisième axe ferroviaire entre la France et l'Espagne, passant par le centre des Pyrénées.

Ce GIE aura pour but de chapeauter une étude concernant la faisabilité économique et les différentes options géographiques du tracé, dont le coût d'environ 15 millions d'euros sera financé par la France, l'Espagne et Bruxelles.
L'objectif serait d'organiser dans 4 ans un débat public et « en fonction des réponses recueillies de prendre une décision », a indiqué Bruno Delaye, ambassadeur de France en Espagne. « Un tel projet devra associer financements publics et privés et prouver sa rentabilité économique avant d'être mis en œuvre », a ajouté ce dernier. De plus, l'une des principales critiques est le risque qu'une telle ligne n'empiète économiquement que les deux grands axes à grande vitesse, qui doivent entrer en service d'ici à 2020, l'un passant par la Méditerranée et l'autre par le Pays Basque.
Concernant la ligne à grande vitesse (LGV) Barcelone-Montpellier, un débat public est actuellement organisé pour le tronçon Montpellier-Perpignan qui est le dernier grand chaînon manquant sur l'axe : Amsterdam-Barcelone-Séville.

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