Le syndicat FO-commerce a dénoncé, lundi, le «chantage» à l'emploi des enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin dans le Val-d'Oise, à l'approche de l'examen à l'Assemblée nationale de la proposition de loi sur le travail dominical.

Dans un courrier au ministre du Travail Xavier Darcos, FO reproche à certaines enseignes de bricolage de faire supporter à leurs salariés les conséquences de leur travail dominical et, notamment, certains licenciements et plans sociaux. Selon le syndicat, Castorama, contraint de fermer le dimanche depuis plusieurs mois dans le Val-d'Oise, négocierait actuellement un plan social concernant la suppression d'une trentaine d'emplois. De son côté, Leroy Merlin, préparerait 120 licenciements.

 

Or, pour FO, ces annonces n'ont qu'un seul but : «faire pression sur le législateur», alors que la proposition de loi sur l'extension du travail dominical doit être examinée à l'Assemblée à partir du 6 juillet.

 

Interrogée par l'AFP, une porte-parole de Castorama a fait valoir que «si la loi passe, les licenciements seront abandonnés». Le directeur du Leroy Merlin de Montigny-Les-Cormeilles (Val-d'Oise) est, pour sa part, assigné au tribunal de grande instance de Pontoise mardi par l'Inspection du Travail, pour «emploi illégal» de salariés le dimanche, a indiqué la Confédération générale des salariés du dimanche.

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