CRISE DE L'ÉNERGIE. La ville de Lille va cesser d'éclairer la nuit les bâtiments publics, sauf sur deux places emblématiques du centre, et mettre certaines fontaines hors service, a annoncé la maire Martine Aubry.

La crise énergétique a des conséquences aussi pour les collectivités. D'une part, elles font face à l'explosion des coûts de l'énergie : éclairage public, chauffage des bâtiments, équipements sportifs énergivores tels les piscines… De l'autre, elles doivent participer à l'effort de sobriété décrété par le gouvernement, alors que se profilent des difficultés pour cet hiver, avec de potentielles restrictions imposées d'en haut.

 

C'est dans ce contexte que la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, a annoncé le 2 septembre, un plan de sobriété énergétique, qui doit inclure l'extinction des lumières "dans la ville la nuit sauf sur la Grand'Place et la place de l'Opéra" a-t-elle expliqué sur France Bleu Nord.

 

Des fontaines ne seront pas remises en services

 

"Dès lundi, les mises en lumière des bâtiments publics seront éteintes, à l'exception de la Grand-Place et de la place de l'Opéra - soit une économie de consommation annuelle d'énergie d'environ 170.000 kWh" a précisé ensuite la mairie dans un communiqué. En outre, "les fontaines de la Grand'Place comme de la place de la République ne seront pas remises en fonctionnement pour des raisons d'économie d'eau et d'énergie".

 

Si les rues resteront éclairées, "les consommations électriques liées à l'éclairage ont été réduites de 54% depuis 2004" souligne le communiqué. "Au terme du marché actuel, en 2028, elles auront été réduites de 72% par rapport à 2004", poursuit-il, soulignant "une optimisation très fine des puissances avec, pour la plupart des rues, une gradation d'environ 30% entre minuit et six heures".

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