Depuis le 13 octobre dernier, une équipe des Architectes de l'urgence - composée de deux architectes et d'un logisticien - est à pied d'oeuvre au Pakistan, suite au tremblement de terre. Après expertise des lieux, l'action s'oriente vers la mise en place de camps de réfugiés temporaires et la construction de logements durables.
Les premiers jours, la mission des Architectes de l'urgence a consisté à expertiser l'état de plusieurs bâtiments français sur Islamabad, pour envisager les mesures conservatoires si cela s'avérait nécessaire (Ambassade de France, Ecole Française, Alliance Française).
Les jours suivants, en collaboration avec plusieurs architectes locaux de l'Institut Pakistanais des Architectes, l'équipe française s'est rendue sur la zone proche de l'épicentre afin d'évaluer la situation et les moyens humains et matériels à mettre en place pour aider la population affectée.
D'après les premières constatations, il semble que peu de constructions aient été endommagées sur Abottabad et Mansehra. En revanche la ville de Balakot, dans la vallée de Kaghan, est détruite à 80% : le marché est complètement effondré, l'école est détruite et a provoqué la mort de près de 600 enfants, d'importants glissements de terrain ont eu lieu (pans de ville et partie de montagnes), et le centre éducatif et économique n'existe plus.
Sur Garhi Habibullah, toujours dans la vallée de Kaghan, l'hôpital le «Kunhar Christian Hospital» a beaucoup souffert et toute une partie de l'édifice menace d'écroulement. L'équipe des Architectes de l'urgence a donc mis en place un périmètre de sécurité.
Le temps pluvieux, le climat rude des zones affectées (très frais en altitude) et l'approche de l'hiver créent des situations difficiles pour les milliers de sinistrés en raison d'un sévère et cruel manque de tentes et d'abris. Les Architectes de l'urgence orientent donc leur action sur la mise ne place de camps de réfugiés avec des tentes, la recherche de sites pour la reconstruction de logements durables pour les sinistrés avec élaboration d'un programme adapté.
Les jours suivants, en collaboration avec plusieurs architectes locaux de l'Institut Pakistanais des Architectes, l'équipe française s'est rendue sur la zone proche de l'épicentre afin d'évaluer la situation et les moyens humains et matériels à mettre en place pour aider la population affectée.
D'après les premières constatations, il semble que peu de constructions aient été endommagées sur Abottabad et Mansehra. En revanche la ville de Balakot, dans la vallée de Kaghan, est détruite à 80% : le marché est complètement effondré, l'école est détruite et a provoqué la mort de près de 600 enfants, d'importants glissements de terrain ont eu lieu (pans de ville et partie de montagnes), et le centre éducatif et économique n'existe plus.
Sur Garhi Habibullah, toujours dans la vallée de Kaghan, l'hôpital le «Kunhar Christian Hospital» a beaucoup souffert et toute une partie de l'édifice menace d'écroulement. L'équipe des Architectes de l'urgence a donc mis en place un périmètre de sécurité.
Le temps pluvieux, le climat rude des zones affectées (très frais en altitude) et l'approche de l'hiver créent des situations difficiles pour les milliers de sinistrés en raison d'un sévère et cruel manque de tentes et d'abris. Les Architectes de l'urgence orientent donc leur action sur la mise ne place de camps de réfugiés avec des tentes, la recherche de sites pour la reconstruction de logements durables pour les sinistrés avec élaboration d'un programme adapté.
