"La solution est opérationnelle depuis deux mois, y compris un mois d'observation pour le suivi des états (démarrage, temps de fonctionnement, volumes pompés) et la validation de la pertinence des paramétrages en fonctionnement extrême, lors d'un gros orage à la fin du mois d'octobre", raconte Kevin Lemesle, le conducteur de travaux pour Sogea Nord-Ouest TP qui a installé le système. "Le cahier des charges était techniquement pointu. Et la solution adoptée de pompage en ligne fonctionnant immergé n'existait pas. Elle présente de nombreux avantages, dont l'absence de ciel gazeux qui permet de procéder à l'ouverture des trappes sans risque. D'où moins de temps de préparation avant de descendre dans la fosse et moins d'équipements", explique-t-il. "Jusqu'ici aucun défaut de pompage n'a été constaté, sur 8.500 m3 pompés. En moyenne, chaque pompe n'a fonctionné que 30 heures, grâce à une alternance entre elles. Il n'y a eu aucun bouchage et l'accès aux informations en temps réel offre une bonne lisibilité", assure Kevin Lemesle. De plus, la consommation énergétique serait grandement diminuée par rapport à une solution plus classique, de l'ordre de -30 %. De quoi réduire le temps de retour sur investissement. D'autant que la facture totale de l'opération, de l'ordre de 295.000 euros (dont 80.000 € pour les pompes), ne représente qu'une infime partie du budget global des travaux lancés autour du Mont-Saint-Michel (185 M€ dont 38 M€ pour le pont-passerelle, et 34 M€ pour le barrage sur le Couësnon).

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