L'industriel a confirmé qu'environ un millier d'emplois seraient supprimé en France dans le cadre d'un programme de restructuration prévu sur 2 ou 3 ans.

Ce plan de restructuration a été confirmé dans un communiqué diffusé mercredi 2 juillet. La veille, la CFDT avait annoncé qu'"au moins 1.000 emplois en France", sur 22.000 seraient supprimés "dans le cadre d'un programme de restructuration prévu sur 2 ou 3 ans".

L'annonce de ce programme de restructuration a été faite par la direction, le 23 juin au siège social du groupe à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), lors de la signature d'un accord de méthode sur la création d'un groupe paritaire d'information, de concertation et de négociation.

Les premiers dossiers portent sur "des réductions ciblées d'effectifs dans les structures et certains sites industriels, avec la volonté d'éviter tout licenciement sec", "des mobilités concernant des équipes techniques de la région parisienne vers Grenoble" (Isère), "une réflexion sur l'organisation de l'informatique européenne avec une externalisation partielle possible", souligne le communiqué.

Schneider Electric explique qu'il "va accélérer les transformations nécessaires pour redéployer ses activités, redimensionner son outil industriel et adapter ses moyens" face à un contexte économique marqué par la faiblesse persistante de ses marchés dans les pays développés et la hausse pénalisante de l'euro et afin de s'adapter à des changements d'environnement durable.

Rappelons que Schneider Electric emploie près de 75.000 salariés dans le monde sur 180 sites industriels, dont 22.000 salariés en France sur 43 sites industriels. Il a réalisé un chiffre d'affaire de 9,06 milliards d'euros en 2002.

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