Au Levant, la rectitude des pyramides ; au Couchant, les courbes et les conques de Vénus : Jean Balladur joue sur la notion de « yin » et de « yang », jongle entre philosophie et mythologie. Mais au-delà de ces symboles, il privilégie une matière, le béton, mettant en avant ses atouts : résistant aux embruns, économique et souple d'utilisation. Si l'idée de ville « bétonnée » perdure, c'est négliger les nombreux boisements et plantations qui ornent la station. Choisis, avec le paysagiste Pierre Pillet, en fonction de leur capacité à s'adapter à l'ensoleillement, de leur résistance aux embruns et de leurs besoins en eau, les végétaux ont été soigneusement et rigoureusement plantés sur le territoire. Ici, il est coutume de dire qu'il y aurait 50 m2 d'espace vert par habitant, conformément au souhait de Jean Balladur qui rêvait La Grande Motte en cité verte.

 

La rénovation au cœur d'une politique durable
C'est pour sauvegarder et conserver ce précieux héritage que la municipalité s'emploie à imposer un ravalement de façades tous les dix ans, ainsi qu'à rénover les espaces publics, en témoignent les lampadaires design récemment installés dans la ville et financés avec l'aide de l'Europe. Selon Les Echos, la seule rénovation de l'avenue de l'Europe aurait coûté près de 7 M€. Enfin, les propriétaires pourront percevoir des aides pour la rénovation de leurs appartements, grâce à des subventions départementales qui sont en train d'être mises en place.

 

De quoi faire taire les mauvaises langues et inscrire la station dans la pérennité. Prochain objectif affiché par son directeur : « Obtenir le classement ville d'art et d'histoire ». Tout un programme…

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