Après une nuit de discussions, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié vendredi à Bruxelles un diagnostic alarmant concernant l’impact du réchauffement climatique sur la planète. Synthèse.
«Les populations pauvres, même dans des sociétés prospères, sont les plus vulnérables au changement climatique», ont souligné les experts lors de la conférence de presse présentant le rapport.
Le Giec a annoncé que les températures devraient augmenter de 2 à 3 degrés supplémentaires par rapport à 1990 et que ce réchauffement climatique aura des impacts négatifs sur toutes les régions. Les experts évaluent à 3,2 milliards de personnes concernées par des pénuries d’eau sévère et 600 millions le nombre de personnes touchées par la faim. Ces problèmes seraient dûs à la sécheresse, à la dégradation et à la salinisation des sols d’ici 2080. Autre problème annoncé : 2 à 7 millions de personnes pourraient se trouver confrontées à des inondations notamment en Afrique de l’ouest, en Asie ou dans le Mississipi.
Les scientifiques révèlent également que certaines espèces animales et végétales pourraient disparaître si les températures mondiales augmentaient de 1,5 à 2,5 ° C par rapport à 1990.
La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis se sont opposés à certains paragraphes de la synthèse proposée par le Giec à l’intention des gouvernements de la planète. La Chine a notamment contesté un paragraphe soulignant «le risque très élevé que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques», selon une source proche des discussions. Les Etats-Unis ont, quant à eux, demandé et obtenu l’élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord «devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel», selon un observateur des négociations.
Au mois de février dernier, le Giec avait déjà rendu public un premier volet de ce 4ème rapport alertant les gouvernements sur les effets et les dangers du réchauffement climatique. Les experts du climat avaient noté que le réchauffement de la planète devrait «probablement» atteindre 1,8 à 4 degrés supplémentaires d'ici à la fin du siècle.
Le Giec a annoncé que les températures devraient augmenter de 2 à 3 degrés supplémentaires par rapport à 1990 et que ce réchauffement climatique aura des impacts négatifs sur toutes les régions. Les experts évaluent à 3,2 milliards de personnes concernées par des pénuries d’eau sévère et 600 millions le nombre de personnes touchées par la faim. Ces problèmes seraient dûs à la sécheresse, à la dégradation et à la salinisation des sols d’ici 2080. Autre problème annoncé : 2 à 7 millions de personnes pourraient se trouver confrontées à des inondations notamment en Afrique de l’ouest, en Asie ou dans le Mississipi.
Les scientifiques révèlent également que certaines espèces animales et végétales pourraient disparaître si les températures mondiales augmentaient de 1,5 à 2,5 ° C par rapport à 1990.
La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis se sont opposés à certains paragraphes de la synthèse proposée par le Giec à l’intention des gouvernements de la planète. La Chine a notamment contesté un paragraphe soulignant «le risque très élevé que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques», selon une source proche des discussions. Les Etats-Unis ont, quant à eux, demandé et obtenu l’élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord «devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel», selon un observateur des négociations.
Au mois de février dernier, le Giec avait déjà rendu public un premier volet de ce 4ème rapport alertant les gouvernements sur les effets et les dangers du réchauffement climatique. Les experts du climat avaient noté que le réchauffement de la planète devrait «probablement» atteindre 1,8 à 4 degrés supplémentaires d'ici à la fin du siècle.
