Ce projet a aussi débouché sur "un travail de réduction, voire de raréfaction des matériaux et des équipements", permettant de simplifier le bâtiment en "renforçant sa liberté et son lien avec la nature", ce qui passe d'abord par l'utilisation de la pierre calcaire locale. Pour la couverture, c'est le fabricant VMZinc qui a fourni du zinc pour équiper les charpentes métalliques : ce matériau considéré comme noble joue un rôle important avec la lumière et "la connexion avec le ciel", la simplification étant ici synonyme d'"amplification" pour la luminosité du bâti. De son côté, l'entreprise Technal a fourni des toitures en aluminium laqué.
Le site restant avant tout un lieu de travail, cette réflexion sur la lumière a permis aux concepteurs de jouer sur toutes les nuances de lumière et d'ombre, la première pénétrant au maximum dans le bâtiment tandis que la seconde a bénéficié de la création de zones intelligemment pensées, surtout pour la saison estivale. "L'architecture, c'est beaucoup plus de temps que d'espace", relève Gilles Marty. La question serait alors de savoir comment vivre l'architecture dans le temps, c'est-à-dire la manière de vivre au sein du lieu au fil des années. Avec cette réalisation, l'entreprise pourra donc moduler ses effectifs selon l'organisation souhaitée - travail en groupe, à quelque-uns, ou en solitaire.
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