Batiactu : Prévoyez-vous d'exporter votre modèle sur d'autres territoires ?

 

A.E. : Pour l'instant, non. Nous disposons à Sotchi d'encore 80 hectares à exploiter ce qui laisse envisager entre 500 000 et 1 million de mètres carrés à construire ! Nous pouvons inventer de nouveaux produits, de nouvelles infrastructures, conquérir de nouveaux segments de clientèle. Nous travaillons actuellement avec des urbanistes pour réfléchir au développement futur de la zone. Nous observons ce qu'il se fait de bien ailleurs, comme à Barcelone, Dubaï, Miami, ou Port-Grimaud… Nous y trouvons des idées pour ici. Notre région recèle d'un potentiel exceptionnel que nous comptons bien exploiter sur les 5 à 10 ans à venir.

 

Batiactu : Selon vous, Sotchi est-elle davantage faite pour les touristes ou bien peut-elle aussi séduire des habitants à l'année ?

 

A.E. : C'est justement sur ce sujet que nous travaillons activement avec des architectes. Ici, nous pouvons créer un lieu de vie permanent pour les Russes qui ne sont pas contraints par une zone géographique pour leur travail, pour les retraités, pour les familles avec enfants. Le développement de ce type de population est possible grâce au sport et à l'éducation. Si nous pouvons développer à Sotchi un centre universitaire, nous parviendrons à fixer ici des familles avec enfants. Nous réfléchissons également à créer ici un pôle d'innovations liées aux technologies de l'information.

 

Batiactu : Les autorités participent-elles à cette réflexion ?

 

A.E. : Pour l'instant, nous menons seuls cette réflexion. Le moment venu, nous présenterons bien sûr notre conception aux autorités locales, régionales et fédérales ; elles auront un rôle à jouer dans la réalisation de nos idées.

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