Quand la plage s'installe dans les villes (diaporama)

 

Si les villes possédant des plans d'eau aménagés en profitent pour y organiser de nombreux jeux et animations, d'autres installent carrément de grands bassins en plein centre-ville, comme à Saint-Quentin (Aisne), qui a initié le mouvement dès 1996 avec «les plages de l'hôtel de Ville». Structures gonflables et terrains de sport accompagnent les bassins installés sur le parvis de la mairie, qui prévoit cette année encore d'attirer quelque 420.000 visiteurs. Si l'idée de recouvrir le bitume de sable le temps des vacances est désormais adoptée par toutes les villes, certains cherchent maintenant à innover en termes d'activités. Ainsi, Lille propose, en marge des jeux d'eau, «Lille Ranch», où les petits sont transportés au far-west grâce à une vingtaine de poneys. «Cette activité permet aux enfants de pouvoir faire quelque chose, même quand le ciel est un peu moins bleu», explique la mairie de Lille. On trouve aussi des scènes de concert, c'est le cas à Paris et à Vichy notamment.

 

Les plages se mettent aussi au vert
Les plages et autres activités urbaines n'échappent pas à la tendance à la «verdisation», à l'instar de Paris-plages dont la 8e édition, qui s'est ouverte ce lundi, se veut «solidaire et durable». Ainsi, les 2.000 tonnes de sable étendues sur les quais de la Seine seront offertes à la ville par Lafarge, le fournisseur, pour être réutilisées dans les manèges de la garde républicaine, alors que les bâches des stands seront recyclées, et l'éclairage public modéré par un système de régulation de la tension à distance.

 

Et cette année, plusieurs villes ont décidé de prolonger l'expérience. A Lille, les festivités ont commencé depuis le 4 juillet et durent jusqu'au 30 août «en raison du succès de l'édition précédente mais aussi dans le contexte de la crise, car nous savons que les familles ne partant pas en vacances seront plus nombreuses cette année», explique t-on à la mairie.