L’architecte britannique Norman Foster et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev ont inauguré vendredi le «Palais de la Paix et de la Réconciliation» à Astana (Kazakhstan). Une pyramide de 62 m de haut, faite de pierre, d’acier et de verre, symbolise l’amitié entre les religions et les peuples.

Conçu et réalisé en moins de deux ans par l'agence d'architecture britannique Foster and Partners, le «Palais de la Paix et de la Réconciliation» a ouvert ses portes le 1er septembre à Astana, capitale du Kazakhstan. Le président de la République, Noursoultan Nazarbaïev, voulait qu'il soit prêt pour accueillir à la mi-septembre le second «Congrès des leaders des religions mondiales». Toutefois, l'intérieur du bâtiment reste largement inachevé.

Le complexe, d'une surface de 25.000 m2, a pour vocation : la promotion de l'égalité des Hommes, la compréhension des religions et le renoncement à la violence. Aussi est-il doté de plusieurs espaces de rencontres, d'une université, d'une salle d'opéra de 1.500 places et de quatre lieux de culte (judaïsme, islam, christianisme, bouddhisme). Cette diversité de programme est unifiée par la forme pure du bâtiment, à savoir une pyramide de 62 m de haut. «Pour de nombreux peuples, la forme de la pyramide a un sens sacré (...). Ses quatre côtés ouverts sur les quatre directions du monde symbolisent la pureté des aspirations de l'humanité», souligne Noursoultan Nazarbaïev. Chacune des faces de la pyramide est composée d'un treillis métallique découpé en losanges, dans lequel sont insérés des triangles de granit gris pâle. Au sommet de l'édifice, des panneaux en verre coloré - oeuvre de l'artiste Brian Clarke - remplacent les panneaux en pierre. Cela, afin de faire pénétrer la lumière dans tout l'atrium, et jusqu'à l'auditorium souterrain via une gigantesque lentille.

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