Les prix de l’immobilier ont légèrement augmenté en France au premier trimestre, selon le baromètre publié lundi par le site Internet d’annonces immobilières Seloger.com. Une hausse qui devrait ralentir en cours d’année pour finir au-deçà de celle de l’année dernière.

Le prix du mètre carré des appartements anciens est passé de 6.510 euros en décembre à Paris à 6.581 euros en mars (+1,09%), de 2.739 à 2.787 euros à Lyon (+1,74%), et de 3.108 à 3.155 euros à Marseille (+1,48%). Cependant la progression des prix immobiliers sur douze mois s'essouffle. Elle est en effet passée de +9,3% en janvier à +7,7% en mars à Paris, et de +12,6% à +11,6% à Lyon.

En revanche, l’étude souligne que dans les quatre départements les moins onéreux d’Ile-de-France (Seine-et-Marne, Essonne, Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise), les prix à la vente sont repartis fortement à la hausse en mars. Et ce, après un léger essoufflement en janvier (+1,15% sur le seul mois de mars pour la Seine-Saint-Denis). Les hausses annuelles de ces départements varient entre 13,4% et 15,9%, contre seulement 8,5% pour les départements plus « chics » de la banlieue parisienne (Yvelines, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne).
« Rééquilibrage de l'offre de logements, hausse des taux d'intérêts qui renchérit le coût du crédit pour les acheteurs et les rend de moins en moins solvables, stagnation des loyers qui réduit les rendements de l'immobilier » sont autant de facteurs qui impactent la croissance.
Seloger.com constate d’autre part une légère baisse du prix des loyers. A Paris, les loyers sont en moyenne passés de 23,91 euros le mètre carré en décembre à 23,81 euros en mars. Et sur 12 mois, les baux parisiens n'affichent plus qu'une progression de 3% en moyenne (23,81 euros/m2) en mars.
En Ile-de-France, la tendance du marché locatif est à la stagnation, et même à la baisse en Seine-et-Marne et dans l’Essonne. Et tandis que ce marché est qualifié de « morose » à Lyon, il a nettement progressé à Marseille.
Le phénomène de baisse pourrait encourager certains locataires à déménager ou à renégocier leur bail, souligne le baromètre, mais « compte tenu des coûts de déménagement et de relocation, de nombreux locataires restent en place » ce qui « fige le marché de la location à un niveau élevé ».

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