Suite à l’enquête de l’association UFC-Que choisir qui dénonce dans son magazine de février des abus sur les prix de l’eau dans les grandes villes françaises, la communauté urbaine de Lyon, le Grand Lyon, a déclaré mardi qu’il n’était « pas possible de valider le calcul » d’UFC-Que choisir.

Face aux résultats annoncés par l’association, le Grand Lyon déclare que « la méthode utilisée paraît être une modélisation qui suppose de définir des hypothèses qui ne sont pas entièrement présentées ». En effet, UFC-Que choisir révélait que Lyon facturait l’eau 1,7 fois plus cher que son prix de revient estimé (assainissement et distribution). « Certains chiffres paraissent faux », d’autres « ne sont pas identifiés » et « certaines informations sont erronées », indique le Grand Lyon.

Pour impliquer les citoyens à la gestion de l’eau, la communauté urbaine de Lyon a mis en place en 2003 une « commission consultative des services publics locaux, au sein de laquelle siège UFC-Que choisir ». D’autre part, les documents, tels que les comptes-rendus annuels techniques et financiers établis par les délégataires ou le rapport annuel sur la qualité et le prix de l’eau et de l’assainissement établie par les collectivités, sont publics.
« La volonté de la communauté urbaine est d’offrir à la population le meilleur service à un coût contrôlé et maîtrisé », conclut le Grand Lyon.

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