INDUSTRIE. Les professionnels de la filière forêt-bois souhaitent une nouvelle fois attirer l'attention sur leur secteur en dévoilant leurs 23 propositions formulées à destination des candidats à l'élection présidentielle. Leurs demandes tournent essentiellement autour d'un soutien public accru.


Le moment est bien choisi pour les organisations professionnelles : à peine plus de deux mois avant le premier tour de l'élection présidentielle, elles dévoilent à tour de rôle leurs propositions aux candidats à la magistrature suprême dans l'espoir de faire valoir leurs intérêts. Sous les feux de la rampe avec l'entrée en vigueur de la Réglementation environnementale 2020, la filière forêt-bois tente une nouvelle fois d'attirer l'attention des décideurs publics sur son secteur en publiant un "manifeste". Ce document souligne l'importance "stratégique" du matériau bois dans la transition énergétique du pays, qui ne pourra toutefois se réaliser "qu'au moyen d'un important effort d'adaptation" des massifs de l'Hexagone et de la production qui en découle.

 

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Encore plus de soutien public

 

L'industrie sylvicole a ainsi identifié quatre "enjeux" qui structurent sa liste de propositions. Le premier d'entre eux concerne l'accompagnement de la filière, présenté comme nécessaire pour lui permettre de s'industrialiser et ainsi de répondre à l'augmentation de la demande en bois. "Le défi est de taille pour une filière dont les entreprises prévoient de réaliser près d'un milliard d'euros d'investissements par an pendant 10 ans et qui est concurrencée par des acteurs étrangers plus compétitifs et fortement soutenus", peut-on lire dans le manifeste.
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