Après la signature du traité de fusion le 2 mai dernier, Arcelor Mittal a souhaité apporter des précisions sur une absorption qui suscite toujours des interrogations chez les actionnaires minoritaires d'Arcelor.

Mittal Steel a lancé l'an dernier une OPA de 27 milliards d'euros sur Arcelor mais le nouveau groupe issu de cette offre n'existe pas encore sur le plan juridique. La fusion entre les deux doit passer par une fusion-absorption («reverse-takeover») à travers laquelle Arcelor deviendra au final actionnaire à 100% de Mittal Steel.

Dans une première phase, «Mittal Steel sera absorbé par une filiale ad hoc nommée Arcelor Mittal et basée au Luxembourg», explique le groupe, qui précise que «chaque action de Mittal Steel sera échangée contre une action d'Arcelor Mittal». «Les règles de gouvernement d'entreprise applicables à Arcelor Mittal seront les mêmes que celles qui sont actuellement applicables à Mittal Steel et Arcelor», souligne-t-il. Dans une deuxième phase, cette filiale ad hoc sera absorbée par Arcelor et la nouvelle structure issue de la fusion entre les deux sera renommée Arcelor Mittal, explique encore le groupe.

Mais le rapport d'échange, autrement dit la parité de fusion, «entre les actions Arcelor Mittal et les actions Arcelor n'a pas encore été fixé» et «sera annoncé dès qu'il aura été approuvé par le conseil d'administration des deux sociétés». Les termes de la parité d'échange devraient être fixés «vraisemblablement fin mai» par des experts indépendants, avait indiqué vendredi le président du conseil d'administration d'Arcelor, Joseph Kinsch, au cours de l'assemblée générale.

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