Devant plus de 2.400 cadres, fournisseurs et clients du groupe, Patrick Berard, pdg de Pinault Bois et Matériaux a estimé vendredi 31 janvier qu'il était "quasi impossible" que son groupe soit vendu à Point.P.
Après les déclarations de Serge Weinberg, président du directoire de la maison mère, Pinault-Printemps-Redoute (PPR), qui faisait état d'une vente de son pôle de distribution, ce dernier a tenu à rassurer les clients de PBM.
Intervenant devant une convention du groupe à Port-Marly (Yvelines), à laquelle assistaient plus de 2.400 cadres, fournisseurs et clients de PBM, Serge Weinberg a déclaré que Pinault Bois et Matériaux "peut continuer à croître quelles que soient ses relations avec PPR". "Vous pouvez avoir confiance pour qu'elle soit un partenaire dans la durée", a-t-il lancé en s'adressant à ses clients.
De son côté, le pdg de Pinault Bois et Matériaux, Patrick Berard, a expliqué que le leader français, Point.P (groupe Saint-Gobain), détenait "22 à 25% du marché" et n'aurait donc "pas le droit", pour des raisons de concurrence, de racheter PBM.
Quant aux autres acteurs du marché, tous des réseaux régionaux, "le plus gros derrière nous, le groupe Samse (Rhône-Alpes), ne pèse qu'un cinquième de notre taille", a-t-il noté.
"L'avenir capitalistique de PBM ne passe pas forcément par l'un de ceux qui font déjà ce métier" en France, a-t-il conclu, évoquant d'autres solutions, comme des acquéreurs internationaux ou "des fonds familiaux ou financiers", voire la participation des salariés "qui souhaiteraient être associés à un tour de table".
Il a jugé que la vaste opération de communication actuellement menée sur 3 jours à Port-Marly, avec un mini-salon rassemblant 37 fournisseurs stratégiques, visait à "jouer la transparence pour être mieux connu du marché".
PBM a réalisé en 2002 un chiffre d'affaires de 1,289 milliard d'euros, quasiment comme en 2001, dont 1,09 milliard dans les matériaux de construction (261 points de vente) et 200 millions d'euros dans le bois. Le négociant serait numéro deux français avec 8,5% du marché de la distribution de matériaux.
Intervenant devant une convention du groupe à Port-Marly (Yvelines), à laquelle assistaient plus de 2.400 cadres, fournisseurs et clients de PBM, Serge Weinberg a déclaré que Pinault Bois et Matériaux "peut continuer à croître quelles que soient ses relations avec PPR". "Vous pouvez avoir confiance pour qu'elle soit un partenaire dans la durée", a-t-il lancé en s'adressant à ses clients.
De son côté, le pdg de Pinault Bois et Matériaux, Patrick Berard, a expliqué que le leader français, Point.P (groupe Saint-Gobain), détenait "22 à 25% du marché" et n'aurait donc "pas le droit", pour des raisons de concurrence, de racheter PBM.
Quant aux autres acteurs du marché, tous des réseaux régionaux, "le plus gros derrière nous, le groupe Samse (Rhône-Alpes), ne pèse qu'un cinquième de notre taille", a-t-il noté.
"L'avenir capitalistique de PBM ne passe pas forcément par l'un de ceux qui font déjà ce métier" en France, a-t-il conclu, évoquant d'autres solutions, comme des acquéreurs internationaux ou "des fonds familiaux ou financiers", voire la participation des salariés "qui souhaiteraient être associés à un tour de table".
Il a jugé que la vaste opération de communication actuellement menée sur 3 jours à Port-Marly, avec un mini-salon rassemblant 37 fournisseurs stratégiques, visait à "jouer la transparence pour être mieux connu du marché".
PBM a réalisé en 2002 un chiffre d'affaires de 1,289 milliard d'euros, quasiment comme en 2001, dont 1,09 milliard dans les matériaux de construction (261 points de vente) et 200 millions d'euros dans le bois. Le négociant serait numéro deux français avec 8,5% du marché de la distribution de matériaux.
