Le sénateur UMP de la Manche, Philippe Bas, a été nommé à la présidence de l'Observatoire interministériel de l'Accessibilité et de la Conception universelle, par les ministres de l'Ecologie et des Solidarités. Il prend la suite de la sénatrice Sylvie Desmarescaux, démissionnaire.

Nathalie Kosciusko-Morizet, Roselyne Bachelot-Narquin, Marie-Anne Montchamp et Benoist Apparu ont conjointement annoncé la nomination de Philippe Bas à la présidence de l'Observatoire interministériel de l'Accessibilité. Diplômé de Sciences-Po Paris et de l'ENA, Philippe Bas est entré au Conseil d'Etat en 1984. Il a rejoint les cabinets ministériels à la Santé, aux Affaires sociales et à la Ville, auprès de Simone Veil et de Philippe Douste-Blazy entre 1993 et 1994, puis il a été directeur adjoint du cabinet de la ministre d'Etat jusqu'en 1995, avant d'être directeur du cabinet de Jacques Barrot au Travail et aux Affaires sociales entre 1995 et 1997. Chiraquien, il est conseiller social du président de la République cette même année avant de devenir secrétaire général adjoint de la présidence en 2000. Il est également nommé conseiller d'Etat en 1999. Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Handicapés et à la Famille du gouvernement Villepin, entre 2005 et 2007, il est ministre de la Santé et des Solidarités quelques mois avant l'élection de Nicolas Sarkozy.

 

Conseiller général dans la Manche depuis mars 2008, et sénateur depuis le mois de septembre 2011, Philippe Bas est également président du conseil d'administration de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). A la tête de l'Observatoire interministériel de l'Accessibilité, il devra accompagner la dynamique impulsée depuis la conférence nationale du handicap, tenue le 8 juin 2011, afin de tenir les objectifs de la loi de 2005 pour une France accessible à tous, en 2015.

 

L'Observatoire, créé en février 2010, a trois missions : évaluer l'accessibilité et la convenance d'usage des bâtiments, espaces publics et moyens de transport ; identifier et signaler les obstacles à la mise en œuvre des dispositions de la loi du 11 février 2005 ; et constituer un centre de ressources pour les bonnes pratiques en matière d'accessibilité et de conception universelle. L'organisme interministériel regroupe 57 membres répartis en six collèges : collectivités territoriales ; personnes handicapées ou à mobilité réduite ; maîtres d'ouvrages, maîtres d'œuvres et professionnels de l'accessibilité ; représentants de l'Etat ; organismes de financement, d'observation, de contrôle et de normalisation.

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