CONJONCTURE. Pourtant jugée résiliente en janvier et février 2022, l'activité des matériaux s'est repliée dès le mois de mars, sur fond de début de guerre en Ukraine, d'inflation galopante, et de contraintes sur l'offre héritées de la crise sanitaire. Sans compter que malgré une demande encore élevée, les perspectives commencent à être moins optimistes.


L'année 2022 avait bien commencé. Malgré des tensions sur l'approvisionnement et sur l'emploi générées en partie par la crise sanitaire, l'activité des matériaux était au beau fixe, avec une production en hausse sur janvier et février de 3,5% pour les granulats par rapport au début de l'exercice 2021, et de 4,1% pour le béton prêt à l'emploi (BPE).

 

La fin du premier trimestre semble pourtant bien marquée un terme à cette embellie post-covid. En effet, selon les résultats provisoires de l'enquête mensuelle de l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction) pour mars 2022, l'activité de la filière recule : -2,1% sur un an pour la production de granulats, -3,8% pour celle du BPE. Une explication possible : le début de la guerre en Ukraine, fin février, selon l'Unicem. S'y ajoute un double choc inflationniste, sur l'énergie et sur les matières premières.
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