L'architecte suisse Mario Botta vient de livrer une nouvelle et futuriste gare routière à Lugano (Suisse) dont la vive illumination nocturne changera de couleurs au gré des saisons.
Situé au centre-ville, le nouveau terminus d'où partent huit lignes d'autobus desservant toute l'agglomération, qui a coûté 1,35 million d'euros (deux millions de francs suisses), a été présenté jeudi à la presse par le maire Giorgio Giudici, lui aussi architecte qui s'est montré très enthousiasmé par le nouvel édifice.
Imposante et hardie dans ses lignes, la nouvelle gare ne plaît pourtant pas à tout le monde. Elle a notamment été comparée à "un hangar aéroportuaire africain" par un magazine satirique local, "Il diavolo", et accusée par un architecte tessinois, Giovanni Lorenzo Dall'Antonia, d'avoir "détruit l'harmonie architecturale de la place" où elle se trouve.
"Je peux survivre à de telles critiques et je reçois des louanges même lorsque je ne le mérite pas", a réagi Mario Botta.
Lorsque la nuit tombe, la gare routière se pare de couleurs vives qui pourront alterner au gré des saisons: bleu au printemps, blanc en été, rouge en automne. Pour l'hiver, le violet utilisé ces jours-ci pourrait être remplacé par un mélange de tonalités.
La figure de proue de l'architecture Suisse
Agé de 57 ans, Mario Botta est un légende de l'architecture en Suisse. Cet élève de Lee Corbusier, mais aussi Carlo Scarpa et Louis Kahn, va débuter sa carrière en 1969 après avoir appris le métier de dessinateur en bâtiment et fréquenté l'Académie des Beaux Arts de Milan.
Amateur de formes rondes et spécialiste du travail de la brique on le découvre en 1979 avec des maisons individuelles (Casa Rotonda).
Il a réalisé de nombreux bâtiments publiques comme le musée d'art moderne de San Francisco, le centre culturel Friedrich Dürrenmatt à Neuchâtel (Suisse), et la fondation Beyeler à Bâle (Suisse).
En France, outre la cathédrale d'Evry, on lui doit le Théâtre André Malraux de Chambéry et la Maison du Livre, de l'Image et du Son à Villeurbanne.
J-P D. (avec AFP)
Imposante et hardie dans ses lignes, la nouvelle gare ne plaît pourtant pas à tout le monde. Elle a notamment été comparée à "un hangar aéroportuaire africain" par un magazine satirique local, "Il diavolo", et accusée par un architecte tessinois, Giovanni Lorenzo Dall'Antonia, d'avoir "détruit l'harmonie architecturale de la place" où elle se trouve.
"Je peux survivre à de telles critiques et je reçois des louanges même lorsque je ne le mérite pas", a réagi Mario Botta.
Lorsque la nuit tombe, la gare routière se pare de couleurs vives qui pourront alterner au gré des saisons: bleu au printemps, blanc en été, rouge en automne. Pour l'hiver, le violet utilisé ces jours-ci pourrait être remplacé par un mélange de tonalités.
La figure de proue de l'architecture Suisse
Agé de 57 ans, Mario Botta est un légende de l'architecture en Suisse. Cet élève de Lee Corbusier, mais aussi Carlo Scarpa et Louis Kahn, va débuter sa carrière en 1969 après avoir appris le métier de dessinateur en bâtiment et fréquenté l'Académie des Beaux Arts de Milan.
Amateur de formes rondes et spécialiste du travail de la brique on le découvre en 1979 avec des maisons individuelles (Casa Rotonda).
Il a réalisé de nombreux bâtiments publiques comme le musée d'art moderne de San Francisco, le centre culturel Friedrich Dürrenmatt à Neuchâtel (Suisse), et la fondation Beyeler à Bâle (Suisse).
En France, outre la cathédrale d'Evry, on lui doit le Théâtre André Malraux de Chambéry et la Maison du Livre, de l'Image et du Son à Villeurbanne.
J-P D. (avec AFP)
