Le député-maire de Bordeaux, Alain Juppé, a indiqué avoir demandé au Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, la réduction des délais de construction de la ligne TGV Paris-Bordeaux, dont la mise en service sur la totalité du parcours est prévue en 2016.

"J'ai insisté (auprès du Premier ministre, ndlr) sur la nécessité de raccourcir au maximum les délais", a expliqué M. Juppé lors d'une conférence de presse. "Avec beaucoup de volonté, on peut gratter un an ou deux", a-t-il assuré, tout en reconnaissant que "c'est très difficile parce qu'il y a des délais tout à fait incompressibles".

La ligne TGV Paris-Bordeaux doit permettre de relier les deux villes en deux heures. A l'heure actuelle, seule la portion grande vitesse Paris-Tours a été réalisée, les TGV les plus rapides mettant 2 heures et 59 minutes pour relier Paris et Bordeaux.

"J'ai demandé que l'Etat et le Réseau ferré de France (RFF) consentent sur ce projet un effort financier du même montant, en pourcentage, que celui qui avait été consenti sur les projets précédents", a déclaré M. Juppé qui a également demandé au Premier ministre d'affirmer que "ce projet est désormais prioritaire par rapport à ceux qui sont en concurrence avec lui".

L'association "Priorité TGV Sud Europe-Atlantique", qui regroupe douze régions françaises, espagnoles et portugaises, souhaite de son côté la réalisation de la LGV Paris-Bordeaux d'ici 2012, voire 2010.

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