La mise en service du tronçon à grande vitesse entre Tours et Bordeaux aura au moins un an de retard sur le calendrier prévu, d'après le ministère de l'Ecologie. Elle est donc repoussée à fin 2016.

Alors qu'elle devait initialement être mise en service fin 2015 ou début 2016, la ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux aura au moins un an de retard. Le ministère de l'Ecologie a annoncé vendredi que Réseau Ferré de France (RFF) «finalise le contrat de concession avec le groupement Liséa, conduit par Vinci, afin de lancer les travaux de réalisation de la nouvelle infrastructure en vue d'une mise en service à l'horizon de la fin 2016».

 

Le coût de Tours-Bordeaux, tronçon central de la LGV Sud-Europe-Atlantique (LGV SEA) qui devrait entrer en service d'ici à 2020, est estimé à 6,7 milliards d'euros (aux conditions économiques de 2009). Ces 302 km de ligne nouvelle doivent mettre Bordeaux à 2h05 de Paris, ce qui représente un gain de 50 minutes.

 

Selon le ministère de l'Ecologie, «l'Etat a confirmé sa participation, via l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), à hauteur de 1,5 milliard d'euros». D'après RFF, les collectivités publiques (Etat et collectivités locales) et l'Union européenne doivent assurer 44,6% du financement tandis que le reste doit provenir de RFF (26,3%) et du concessionnaire (29,1%). En contrepartie de la construction et de l'exploitation de la ligne pendant 50 ans, le concessionnaire «percevra les recettes de péages générées par la circulation des trains ainsi qu'une subvention d'équilibre versée par l'Etat, les collectivités territoriales partenaires et RFF», explique le ministère de l'Ecologie.

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