"Cette bonne nouvelle survient après plus de dix ans de travail, de concertation et deux échecs", s'est félicité dans un communiqué Benoît Cornu, premier adjoint à Ronchamp (Haute-Saône), qui préside depuis 2016 l'Association des Sites Le Corbusier, créée en 2010.

 

 

Lors des précédentes présentations, les experts de l'Unesco estimaient que trop d'œuvres étaient proposées et regrettaient par ailleurs l'absence de la plus grande conçue par Le Corbusier dans le monde, celle de Chandigarh, en Inde, a expliqué Marc Petit, maire de Firminy et vice-président de l'association des sites Le Corbusier, dans un entretien à l'AFP. "Ce travail a été lancé voici plus de dix ans avec la Fondation Le Corbusier et le ministère de la Culture pour donner à l'oeuvre de cet architecte franco-suisse qui a révolutionné l'architecture moderne une dimension encore plus internationale", a-t-il ajouté avant de confier aussi : "Si au départ l'idée est partie de la France, qui, à chaque fois, a porté le dossier devant l'Unesco, la démarche a toujours été transnationale". Pour cette troisième candidature, sept pays ont ainsi apporté leur soutien.

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