Le Conseil de Paris a lancé mardi le réaménagement des Halles en acceptant que soit confiée à l'architecte David Mangin la coordination de l'opération, qui devrait s'achever vers 2012.
Au terme d'un débat qualifié par plusieurs participants de "serein" et "dépassionné", le Conseil a autorisé le maire à signer avec l'architecte, choisi en décembre par la Commission d'appel d'offres (CAO), un "marché de maîtrise d'oeuvre urbaine générale" pour l'aménagement des Halles. "On a résisté aux sirènes visant à introduire une pseudo-modernité dans Paris", s'est félicité Jean-Pierre Caffet, adjoint à l'urbanisme.
Si David Mangin sera ainsi le chef d'orchestre de l'opération, un nouveau concours international sera lancé pour la partie bâtie du projet, afin de construire, a dit le maire, "une véritable oeuvre d'art architectural contemporaine", où "l'imagination, l'audace, la beauté et la surprise seront au rendez-vous".
Comme l'a précisé M. Caffet, David Mangin "va faire du paysage urbain, pas du bâtiment", puisqu'il ne pourra participer au concours qui portera sur le toit et l'enveloppe du carreau. Conformément à son projet, les tracés du jardin actuel seront modifiés, avec notamment une vaste allée centrale, mais sa surface, de 4,3 hectares, sera conservée.
Par ailleurs une zone d'aménagement concerté (ZAC) sera mise en place, permettant de définir un programme général pour les bâtiments. Plusieurs élus ont souhaité la création d'un grand équipement culturel pour le centre de Paris.
Nombre de groupes (Verts, PCF, UDF) se sont inquiétés de l'obligation faite aux voyageurs du RER ou du métro de sortir par le centre commercial. Pierre Mansat (PCF) a souligné que c'était pour le groupe communiste "un enjeu majeur", sur lequel il "ne lâcherait pas". Denis Baupin, adjoint aux transports, a reconnu que la question des cheminements était effectivement "un sujet sur lequel il y a des améliorations à apporter".
Jean-François Legaret (UMP), parlant du "défunt projet Mangin", a remarqué que "c'est la première fois qu'on désigne dans un concours un lauréat pour lui dire de ne pas réaliser son projet". Yves Galland (UDF) a estimé en revanche que "ce non-choix d'une prudente stratégie raisonnable" était "dangereux", risquant de conduire à "une forme d'auberge espagnole". Seul le groupe UDF a voté contre le texte de l'exécutif, la majorité du groupe UMP ne participant pas au vote.
Par la voix du maire du IIe Jacques Boutault, les Verts se sont félicités que le projet "sauvegarde le jardin dans son intégralité", qui sera d'un seul tenant. Comme le PCF, ils ont souhaité aussi la réalisation d'un pôle de fret urbain, utilisant le réseau de voirie routière souterraine et le réseau ferré.
Compte tenu des délais d'études, de concours, de validation des marchés, les travaux proprement dits ne devraient pas commencer avant plusieurs années, avec un aboutissement à l'horizon 2012. Cependant, selon M. Caffet, la réorganisation du jardin et la destruction des pavillons Willerval pourraient être engagées dès l'an prochain.
Si David Mangin sera ainsi le chef d'orchestre de l'opération, un nouveau concours international sera lancé pour la partie bâtie du projet, afin de construire, a dit le maire, "une véritable oeuvre d'art architectural contemporaine", où "l'imagination, l'audace, la beauté et la surprise seront au rendez-vous".
Comme l'a précisé M. Caffet, David Mangin "va faire du paysage urbain, pas du bâtiment", puisqu'il ne pourra participer au concours qui portera sur le toit et l'enveloppe du carreau. Conformément à son projet, les tracés du jardin actuel seront modifiés, avec notamment une vaste allée centrale, mais sa surface, de 4,3 hectares, sera conservée.
Par ailleurs une zone d'aménagement concerté (ZAC) sera mise en place, permettant de définir un programme général pour les bâtiments. Plusieurs élus ont souhaité la création d'un grand équipement culturel pour le centre de Paris.
Nombre de groupes (Verts, PCF, UDF) se sont inquiétés de l'obligation faite aux voyageurs du RER ou du métro de sortir par le centre commercial. Pierre Mansat (PCF) a souligné que c'était pour le groupe communiste "un enjeu majeur", sur lequel il "ne lâcherait pas". Denis Baupin, adjoint aux transports, a reconnu que la question des cheminements était effectivement "un sujet sur lequel il y a des améliorations à apporter".
Jean-François Legaret (UMP), parlant du "défunt projet Mangin", a remarqué que "c'est la première fois qu'on désigne dans un concours un lauréat pour lui dire de ne pas réaliser son projet". Yves Galland (UDF) a estimé en revanche que "ce non-choix d'une prudente stratégie raisonnable" était "dangereux", risquant de conduire à "une forme d'auberge espagnole". Seul le groupe UDF a voté contre le texte de l'exécutif, la majorité du groupe UMP ne participant pas au vote.
Par la voix du maire du IIe Jacques Boutault, les Verts se sont félicités que le projet "sauvegarde le jardin dans son intégralité", qui sera d'un seul tenant. Comme le PCF, ils ont souhaité aussi la réalisation d'un pôle de fret urbain, utilisant le réseau de voirie routière souterraine et le réseau ferré.
Compte tenu des délais d'études, de concours, de validation des marchés, les travaux proprement dits ne devraient pas commencer avant plusieurs années, avec un aboutissement à l'horizon 2012. Cependant, selon M. Caffet, la réorganisation du jardin et la destruction des pavillons Willerval pourraient être engagées dès l'an prochain.
