POLITIQUE. Lors d'une conférence de presse du 24 janvier 2024, le collectif de dix fédérations professionnelles de l'immobilier et du logement a haussé le ton et exigé du gouvernement un cap clair et des mesures d'urgence.


"Appel de la dernière chance", "sursaut fort du gouvernement", "chiffres cataclysmiques", "crise du logement la plus importante depuis l'après-guerre"… Dramatiser les enjeux et crier plus fort : c'est la tactique choisie par l'Alliance pour le logement pour se faire entendre d'un gouvernement accusé de faire la sourde oreille. Créé en 2022 lors de la campagne présidentielle, ce collectif regroupe désormais dix acteurs du secteur du logement (1) aussi divers que la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) ou encore l'Union sociale de l'habitat (USH).

 

300.000 emplois menacés d'ici 2025

 

Toujours sans ministre délégué au Logement, la filière de l'immobilier est à bout et très remontée. "On est en colère. 300.000 emplois sont menacés dont 150.000 dans le bâtiment", s'indigne Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). "Toutes les propositions sont sur la table depuis des années", déplore Olivier Salleron, président de la FFB. "Qu'on ne nous propose pas un CNR logement ou une énième concertation. Nous avons besoin d'un vrai cap, d'une réforme et de décisions immédiates. Il ne faut pas attendre le PLF 2025".
Il vous reste 71% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp