Une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année est à prévoir, confirme également l'Observatoire Crédit Logement et l'Institut CSA.

En conséquence, le nombre de transactions immobilières en pâtit : le marché du neuf, -21% au premier semestre, surtout dans la région francilienne est par ailleurs moins impacté que l'ancien (-43%). « C'est un gros choc pour le marché de l'ancien, commente le spécialiste. Nous sommes revenus à trois années en arrière car le nombre de transactions est ainsi tombé à son plus bas niveau depuis 2009, durant la crise financière. » Michel Mouillart prédit, par la même occasion, une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année 2012, retombant à 550.000 (hors lots de parkings et caves), soit le niveau de 2009, année du point bas de la précédente crise.

 

Les professionnels naviguent à vue
Avec également un effondrement des ventes de logements neufs par les promoteurs immobiliers, le temps orageux ne devrait pas se dégager d'ici à 2013, reconnait l'expert. En effet, Kaufman and Broad, pourtant l'un des moins touchés parmi les promoteurs, a annoncé la semaine dernière une baisse des ventes de 24,2 % sur les cinq premiers mois de l'année.

 

Cette situation fragile amène les professionnels du secteur du BTP à l'image de la Fédération française du bâtiment (FFB) - qui prévoit la perte de 35.000 emplois en 2012 - à redoubler de prudence.

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