Jean-François Buet, ayant recueilli près de 89% des suffrages ce vendredi 25 mai, succèdera le 1er janvier 2013 à René Pallincourt, à la tête de la Fédération nationale de l'immobilier.

A 56 ans, Jean-François Buet a été élu ce vendredi à la tête de la Fnaim après avoir recueilli pas moins de 88,79% des suffrages exprimés, soit un quasi plébiscite, puisque le taux de participation atteignait 92,03%.

 

Jusqu'à présent président de la Chambre Fnaim de Côte-d'Or et secrétaire général de la Fédération, Jean-François Buet a créé son entreprise immobilière en 1993, à Dijon, après avoir été cadre de banque et directeur commercial d'une grande société de promotion immobilière dijonnaise. Il est agent immobilier, administrateur de biens et promoteur-constructeur. Ce professeur de droit à la Faculté de Dijon est également juge au tribunal de commerce.

 

Parmi ses faits d'armes au sein de la Fédération est particulièrement retenue "son action déterminante au sein de la commission formation fédérale", selon le communiqué de la fédération. Le 1er janvier 2013, il succèdera à René Pallincourt, président depuis 2004, pour un mandat de 5 ans.

Programme

Quant à son programme, sont notamment mis en avant ses volontés de "renforcer la visibilité et le poids politique de la Fédération ; rendre plus effective la décentralisation des actions nationales ; développer la formation initiale et continue, tant pour les dirigeants que pour les collaborateurs commerciaux" ; et, enfin, "intensifier les pratiques déontologiques de l'ensemble des professionnels".

 

Première déclaration

 

Dans une déclaration à l'AFP, il a annoncé être "prêt à rencontrer le plus tôt possible la nouvelle ministre du Logement Cécile Duflot pour aborder avec elle les principaux dossiers du moment, notamment l'encadrement des loyers souhaité par le gouvernement, auquel la Fnaim est farouchement opposé." Il a réaffirmé également sa volonté de mettre en oeuvre une "nouvelle carte professionnelle" d'agent immobilier et de syndic, notamment avec une obligation de formation continue, pour éviter que ces professions "soient dévalorisées". Et d'exiger d'autre part l'instauration par les pouvoirs publics d'une "formation initiale diplômante" pour faire face à une nouvelle catégorie d'acteurs du secteur exerçant souvent à temps partiel, les mandataires indépendants.

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