Une semaine après une simulation d'inondation en aval de la capitale, l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France publie une étude alarmante sur les possibles conséquences d'une crue centennale. Bilan : 430.000 logements menacés dans toute la région, jusqu'à 20 milliards de dégâts et un tiers de l'activité économique du pays paralysé.

La course au logement en Ile-de-France a ses limites. Parmi elles, la construction en zones inondables, notamment en cas de grande crue centennale, similaire à celle ayant frappé Paris en 1910.

 

L'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France (IAU) et l'Etablissement public territorial de bassin Seine grands lacs (EPTB), responsable de la lutte contre les inondations, se sont tous deux penchés sur la question en effectuant deux études différentes. Dans les deux cas, les résultats sont alarmants et si Paris semble assez bien protégée (à quelques exceptions près), notamment grâce à des aménagements réalisés en 2012, certains départements franciliens seraient particulièrement en danger.

 

L'IAU, dans une étude publiée aujourd'hui, soit une semaine après une simulation d'inondation en aval de la capitale, estime ainsi que 430.000 logements seraient menacés si la crue de 1910 venait à se reproduire.

 

Parmi ces derniers, les logements sociaux sont particulièrement concernés puisque l'on en compte 100.000 dans le seul département du Val-de-Marne. Ce seuil est, par ailleurs, dépassé dans la capitale où aucun logement individuel n'est menacé. Toutefois, pour nuancer ces chiffres, il faut savoir que le risque d'inondation est bien plus élevé dans le Val-de-Marne qu'à Paris même.

 

Voir suite de l'article en page suivante : de plus en plus de logements en zone inondable.

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