Le groupe de BTP espagnol ACS a lancé une nouvelle OPA pour grimper à 33,5% dans son capital. Cette nouvelle étape figure un rapprochement définitif pour 2003.
En avril dernier, Florentino Perez, PDG d'Actividades de Construccion y Servicio (ACS), et par ailleurs président du Real Madrid, avait réalisé un joli coup de théâtre en empochant 22,5% du capital de son concurrent Dragados. Cette opération avait été conduite quelques jours seulement après que Santiago Foncillas, le PDG d'alors de Dragados, eut annoncé son intention de " blinder " le capital du groupe pour parer aux attaques de concurrents.
Hier, ACS a relancer la machine en annonçant vouloir acquérir plus de 17 millions de titres, 10% du capital, de Dragados, à raison de 22,22 euros l'unité. Cette offre publique d'achat, qui pourrait coûter 382,9 millions d'euros, n'est soumise à aucun minimum d'actions. Mais si elle se réalise pleinement, ACS portera sa participation dans Dragados à 33,5% du capital.
Désormais, l'hypothèse d'une fusion totale est dans la bouche de tous les analystes. Le quotidien madrilène El Pais, ne cache pas sa confiance dans cette opération qui " permet d'avancer vers une fusion avec Dragados. Cette union, qui donnerait naissance au premier groupe espagnol de BTP, n'a jamais été annoncée officiellement par ACS, mais tout indique qu'elle se produira cette année ".
Selon un analyste d'une grande banque espagnole, " cette OPA dégage évidemment la voie pour une fusion totale entre les deux compagnies et réduit de façon significative le risque d'une OPA hostile sur Dragados " émanant des groupes Acciona ou Ferrovial.
Une telle fusion entre ACS, actuel numéro cinq du secteur, et Dragados, déboucherait sur la création du premier groupe espagnol de BTP, devant Fomento de Construcciones y Contratas (FCC), dont Vivendi Environnement détient une importante participation. Ce serait également l'un des poids lourds européens, d'après la presse spécialisés.
Après une suspension du cours annoncée mercredi soir et levée ce matin, la cotation boursière de Dragados grimpait de 6,92% à 17,45 euros, ce qui reste encore bien en dessous de l'offre faite par ACS.
Hier, ACS a relancer la machine en annonçant vouloir acquérir plus de 17 millions de titres, 10% du capital, de Dragados, à raison de 22,22 euros l'unité. Cette offre publique d'achat, qui pourrait coûter 382,9 millions d'euros, n'est soumise à aucun minimum d'actions. Mais si elle se réalise pleinement, ACS portera sa participation dans Dragados à 33,5% du capital.
Désormais, l'hypothèse d'une fusion totale est dans la bouche de tous les analystes. Le quotidien madrilène El Pais, ne cache pas sa confiance dans cette opération qui " permet d'avancer vers une fusion avec Dragados. Cette union, qui donnerait naissance au premier groupe espagnol de BTP, n'a jamais été annoncée officiellement par ACS, mais tout indique qu'elle se produira cette année ".
Selon un analyste d'une grande banque espagnole, " cette OPA dégage évidemment la voie pour une fusion totale entre les deux compagnies et réduit de façon significative le risque d'une OPA hostile sur Dragados " émanant des groupes Acciona ou Ferrovial.
Une telle fusion entre ACS, actuel numéro cinq du secteur, et Dragados, déboucherait sur la création du premier groupe espagnol de BTP, devant Fomento de Construcciones y Contratas (FCC), dont Vivendi Environnement détient une importante participation. Ce serait également l'un des poids lourds européens, d'après la presse spécialisés.
Après une suspension du cours annoncée mercredi soir et levée ce matin, la cotation boursière de Dragados grimpait de 6,92% à 17,45 euros, ce qui reste encore bien en dessous de l'offre faite par ACS.
