Après l'adoption par le Sénat et l'Assemblée nationale d'un amendement portant sur la fiscalité des énergies éoliennes et maritimes, le syndicat des énergies renouvelables a fait part de son «soulagement» de voir ces secteurs alignés sur les autres filières électriques.

Les professionnels des énergies renouvelables ont fait savoir leur «soulagement», suite à l'amendement adopté vendredi par le Sénat et l'Assemblée nationale dans le projet de réforme de la taxe professionnelle. Celui-ci ramène le niveau de l'imposition forfaitaire à laquelle sont soumises les éoliennes et les énergies marines à 2.913 euros/MW/an, soit un montant identique à celui des autres moyens de production d'électricité.

 

«Cette disposition évite la déstabilisation de l'ensemble de la filière éolienne, en particulier des PME et des grands groupes français qui n'ont pas hésité à investir dans leurs outils industriels ces dernières années, en créant 2.000 emplois en 2008», s'est réjouit le Syndicat des énergies renouvelables (Ser). En effet, selon le Ser, l'adoption de cet amendement «vient corriger un article du projet de loi qui prévoyait d'imposer l'éolien et les énergies marines à hauteur de 8.000 euros/MW/an, contre 2.913 euros/MW/an pour les autres filières».

actionclactionfp